C’est une équipe hongroise pleine de confiance que la Suisse défiera samedi à Cologne. “Elle n’a cessé de grandir au fil des mois”, raconte son entraîneur italien Marco Rossi.
CLÉ DE VOÛTE
“Notre premier objectif est d’apporter de la joie et du bonheur à nos supporters”, a-t-il déclaré. Nous y sommes parvenus il y a trois ans, même si nous n’avons pas réussi à sortir de la phase de groupes. Dans la lutte contre le Portugal, la France et l’Allemagne, les Hongrois ont échoué sur le fil.
Cette année, après une série vertueuse de 14 matches sans défaite, ils espèrent un autre destin dans un groupe plus abordable. «Mais la Suisse est une équipe très forte. Très solide en défense. Parfaitement armé en ligne médiane avec Granit Xhaka. Et percutant en attaque, souligne le technicien italien. Nous avons étudié son jeu. Mes joueurs savent ce qu’ils doivent faire demain sur le terrain. La pression sur leurs épaules sera très forte. Mais je veux croire qu’ils sauront comment l’évacuer.
Cette confiance presque sans limites se retrouve dans les mots de Loïc Nego. Né à Paris il y a 33 ans et international hongrois depuis l’automne 2020, le défenseur havrais affirme simplement qu’il « veut aller jusqu’au bout dans cet Euro ». «La Suisse inspire un immense respect en raison de ses résultats des dix dernières années et de la présence de grands joueurs dans ses rangs», a-t-il déclaré. Mais nous avons aussi des atouts. On a beaucoup travaillé sur nos points forts, sur ce qu’il faut faire pour gagner ce premier match.
ats
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