La communauté de Gesgapegiag en Gaspésie signe une nouvelle entente avec Québec concernant ses droits de pêche au saumon sur les rivières Grande et Petite Cascapédia.
La dernière entente sur les droits de pêche ancestraux des Mi’gmaq de la communauté avait expiré fin mars. Sans entente sur leurs droits ancestraux, les Mi’gmaq avaient étendu leurs filets sur les rivières à saumon.
Depuis 2009, des accords successifs ont interdit cette pratique sur le territoire non cédé, en échange d’une somme d’environ 1 million de dollars. Ce montant a été distribué directement aux familles de la communauté et à des projets communautaires.
Cette fois-ci, Québec voulait consacrer cette somme à des projets de création d’emplois et de préservation du saumon.
Alors que les négociations entre les deux parties pour le renouvellement de l’accord ont échoué, la pêche autochtone a été relancée la semaine dernière.
En vertu du nouvel accord, la communauté a demandé à ses membres qui installaient des filets maillants de les retirer dans les 24 heures.
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Des filets ont déjà été mis à l’eau la semaine dernière selon des membres de la communauté de Gesgapegiag rencontrés par Radio-Canada. (les archives)
Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose
La Fédération québécoise du saumon atlantique a déploré la reprise de la pêche au filet sur la Grande et la Petite Cascapédia, craignant des dommages irréversibles à la préservation du troupeau de saumon.
La remise à l’eau des grands saumons est actuellement obligatoire au Québec, en raison du statut précaire de l’espèce, ce qui constitue une première historique.
Le ministère de l’Environnement n’avait pas encore répondu à notre demande d’information à ce sujet au moment de la publication.
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Extrait de la lettre publiée sur la page Facebook de la communauté Gesgapegiag.
Photo : Facebook
