La Conférence des juristes d’État réunit, tous les deux ans, des avocats œuvrant au sein de la fonction publique québécoise. Pour ce 24e édition, près de 700 avocats, notaires et conseillers juridiques se sont réunis au pavillon Alphonse-Desjardins pour fraterniser et participer à diverses activités de formation et de perfectionnement. Plus de 300 autres personnes les ont rejoints virtuellement pour assister à la conférence d’ouverture et aux 5 ateliers.
« La Faculté de droit de l’Université Laval est un partenaire important de notre événement. Il est donc naturel de tenir le Congrès sur le campus de l’Université Laval, et ce depuis plusieurs années. Il faut dire que la Conférence bénéficie de ce mariage parfait entre l’Université Laval et la fonction publique, car il y a un grand partage de connaissances et de savoir-faire. Les avocats de l’État ont rarement l’occasion de partager leur expertise en dehors de l’appareil gouvernemental. Voici l’occasion de le faire et d’élargir la discussion avec des chercheurs de plusieurs établissements universitaires », indique Syltiane Goulet, présidente de la Conférence des juristes d’État.
Il est vrai que plusieurs professeurs de droit ont été invités à présenter des conférences lors de cet événement, dont trois professeurs de l’Université Laval. Marie-Claire Belleau était panéliste à l’atelier « Méthodes de prévention et de résolution des litiges pour les avocats de l’État… sommes-nous concernés ? ». Véronique Guèvremont a quant à elle participé à la discussion d’experts lors de l’atelier « Culture numérique : un cadre juridique à réinventer ». De son côté, Sylvio Normand faisait partie des spécialistes invités à l’atelier « L’évolution des lois : entre nécessité et modernité ».
Le thème de cette année « Garants des traditions, acteurs du progrès » a voulu souligner que la recherche et la pratique du droit sont innovantes et accompagnent le changement. « À chaque édition du Colloque, nous nous imprégnons de l’actualité et nous nous demandons quel thème serait significatif pour nos juristes. Actuellement, nous sommes dans une ère de changement. Ça va vite. Il faut s’adapter. Le thème de cette année nous rappelle que le droit, grâce aux chercheurs et aux praticiens, est là pour encadrer le changement ou le faire germer », conclut Syltiane Goulet.
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