En Loire-Atlantique, les salariés de General Electric en grève contre le sabordage de l’éolien offshore

En Loire-Atlantique, les salariés de General Electric en grève contre le sabordage de l’éolien offshore
En Loire-Atlantique, les salariés de General Electric en grève contre le sabordage de l’éolien offshore

Plus d’une centaine de salariés de la branche éolienne du géant américain General Electric ont débrayé ce jeudi 14 novembre en Loire-Atlantique. Les syndicats des sites de Montoir-de-Bretagne et de Nantes avaient demandé l’arrêt des travaux entre 13 heures et 14 heures aujourd’hui. Ils protestent contre la suppression de 360 ​​postes sur ces deux sites, qui interviendrait dans le cadre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’ici le printemps 2025.

L’entité « L’éolien offshore »de la branche General Electric Vernova, qui regroupe les activités énergie de General Electric, prévoit notamment, avec ce vaste plan de restructuration, de réduire les effectifs de 58% (220 postes) à Nantes, et d’un tiers (140 postes) à Montoir-de-Bretagne, précise un communiqué de la CFE-CGC.

« Face à la rupture sociale, nationalisation ! »

Dans une interview accordée à Temps FinancierEn début de semaine, le patron de GE Vernova, l’un des trois piliers du mastodonte split d’avril dernier, Scott Strazik, a annoncé le gel des recherches de commandes en Europe. En effet, l’américain, très implanté en , n’envisage pas de chercher de nouveaux contrats pour son activité éolienne offshore. Il a expliqué qu’il voulait « se concentrer sur l’exécution des projets en cours »le secteur étant confronté à une hausse des taux d’intérêt et à la faiblesse des prix de l’électricité.

Le député LFI de Loire-Atlantique Matthias Tavel, qui a appelé le Premier ministre Michel Barnier à s’engager pour garantir l’avenir du site de Montoir-de-Bretagne, essentiel selon lui « au développement de l’éolien maritime dans notre pays »était présent aux côtés des salariés ce jeudi. « Face à la rupture sociale et industrielle, nous le répétons, nationalisation ! “, a-t-il argumenté sur X.

Inquiets pour leur avenir, les salariés ont signé une lettre à leurs managers pointant la multiplication des erreurs de gestion depuis 2021. Les premières négociations concernant les montants des indemnités de départ n’ont abouti à rien, renforçant la colère des salariés les plus qualifiés, dans le viseur de la multinationale. . Plus largement, ils craignent la fermeture des sites français d’ici 2027, mettant en péril 1 400 emplois au total.

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