députés sortants, majorité présidentielle, Front populaire, LR… qui sera candidat en Gironde ? – .

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députés sortants, majorité présidentielle, Front populaire, LR… qui sera candidat en Gironde ? – .

Fzone en 72 heures ce qui prend habituellement un mois, telle est l’équation à laquelle sont soumis les partis et les aspirants aux élections législatives. Pour s’aligner, il existe un certain nombre d’impondérables : rédiger une profession de foi, déposer des documents de campagne en préfecture ; il faut aussi trouver un imprimeur pour publier ladite propagande, nommer un agent financier et trouver l’argent – ​​sachant que le traitement des prêts par les banques peut prendre environ deux semaines. Le vote aura lieu les 30 juin et 7 juillet. A noter que dans cette compression de temps, de nombreux « petits » partis ne sont pas en mesure de se présenter, comme le Parti animaliste de la Langonnaise Hélène Thouy. Les grandes formations sont presque en ordre de bataille. Indiquer.

1 Les candidats de la majorité présidentielle

Du côté de la majorité présidentielle, tous les sortants de Renaissance sont reconduits : Thomas Cazenave (1D), Éric Poulliat (6e), Bérangère Couillard (7e), Sophie Panonacle (8e), Florent Boudie (10e), Pascal Lavergne (12e) et Sophie Mette (9e, au nom du MoDem). Le camp Macron se présente sur la défensive. Si l’on retrace les résultats des européennes, toutes les circonscriptions sont menacées, que ce soit par la gauche (unifiée) et le RN, qui promet une violente gueule de bois au lendemain du second tour.

Dans les autres circonscriptions, le casting s’est affiné. A noter un changement de cap : au soir du second tour des élections européennes, il était question de ne pas aligner les candidats dans les circonscriptions où le RN risquait de l’emporter, ce ne sera finalement pas le cas. « Le président a tendu la main, qui n’a pas été prise. Nous serons présents partout», assure Aziz Skalli, président de Renaissance 33. Il y aura de nombreux candidats majoritaires dans le Médoc (5e), aujourd’hui détenu par le RN Grégoire De Fournas, comme Stéphane Cense, adjoint au maire de Saint-Laurent-Médoc, sur le quota Horizons. Dans le 11eEdwige Diaz, la RN sortante, rejouera le match de 2022 face à Véronique Hammerer, l’ex-députée qu’elle a battue en 2022.

« Le président a tendu la main, qui n’a pas été prise. Nous serons présents partout »

Ailleurs, quelques profils se démarquent : Mélissa Karaca, qui a concouru en 2022 sur le 4e (rive droite de Bordeaux). Le 3e, détenu par l’insoumis Loïc Prud’homme, Fabien Robert (MoDem) n’est pas en reste. Deux noms circulent : Sarah Bromberg, ancienne adjointe d’Alain Juppé et présidente de la Licra en Gironde. Ou encore Nicolas Pereira, homme politique de l’opposition à Bordeaux et chef d’orchestre du World Impact Summit. Le cas de 2e (Bordeaux centre) n’est pas arbitré : Catherine Fabre, battue par l’écologiste Nicolas Thierry en 2022, est attendue, mais un autre profil pourrait se dessiner.

2 A gauche, le PS fait son grand retour

A gauche, nous sommes restés suspendus aux accords programmatiques parisiens. Cela dit, un accord tacite entre les forces de gauche avait été scellé pour qu’il n’y ait pas de guerre en Gironde. On a ainsi vu Nicolas Thierry, député écologiste du 2e, reçoivent le soutien d’Alain Rousset, le président socialiste de la région – avec qui il avait croisé le fer lors des dernières élections régionales. Sans surprise, ceux qui quittent les ex-Nupes repartent. L’écologiste donc, mais aussi Loïc Prud’homme (LFI 3e) et Alain David (PS, 4e).

Ailleurs, le PS se taille la part du lion avec 5 circonscriptions, également gagnables, compte tenu des scores du bloc de gauche aux élections européennes. Le 5e (Médoc), ancienne députée Pascale Got, n’a pas attendu l’accord pour démarrer. Le Médoc revient donc aux socialistes pour défier le RN Grégoire de Fournas. Scénario plus ou moins identique le 6e (Mérignac). L’ancienne députée PS Marie Récalde tentera de reconquérir son siège face à Éric Poulliat (Renaissance) qui l’avait battue en 2017. Stéphane Delpeyrat, le maire de Saint-Médard-en-Jalles, sera son remplaçant. Le 7e (Pessac), Sébastien Saint Pasteur, vice-président du département et responsable municipal de l’opposition, mènera une campagne contre Bérangère Couillard, l’ancienne ministre de la Renaissance. Le PS hérite également du 9e Circonscription (Sud Gironde) : Corinne Martinez, conseillère départementale de La Brède, proche de Jean-Luc Gleyzen devrait briguer le siège de Sophie Mette (MoDEm).

Les écologistes obtiennent 3 circonscriptions, comme en 2022. Celle de Nicolas Thierry, pour Bordeaux centre (2e). Mais aussi le 1D Bordeaux Nord, face à Thomas Cazenave, le ministre des Comptes publics sortant. Le choix devrait se porter sur un adjoint de Pierre Hurmic, le maire écologiste de Bordeaux. Enfin, les écologistes héritent aussi du 10e circonscription (Libournais). Peu de chance de remporter ce dernier, le match se jouera entre le RN face au sortant Renaissance Florent Boudié. Le PCF, comme en 2022, hérite d’une « terre de mission », la 8e circonscription, à savoir le bassin d’Arcachon. Quant aux Insoumis, ils ont remporté trois circonscriptions (contre 6 en 2022). Ils sont dans une position très favorable le 3e (Bègles, Villenave, Talence). Ce sera beaucoup plus compliqué le 11e (Haute Gironde), où le RN d’Edwige Diaz gagne en influence, vote après vote. Position beaucoup plus favorable le 12e (Entre-deux-Mers) qui semble gagnable, avec Mathilde Feld qui a raté 224 voix en 2022 face à Pascal Lavergne.

3 Le RN à l’offensive

“L’objectif est d’atteindre six députés”, vise Edwige Diaz, députée du 11e (Haute Gironde) et vice-président du RN. Elle devrait se représenter, tout comme Grégoire De Fournas dans le Médoc (5e). Sur la rive droite (4e), Julie Rechagneux, tout juste élue députée européenne et conseillère municipale à Lormont, défiera le socialiste Alain David. Le reste du casting est en cours d’élaboration, notamment pour les circonscriptions Métropolitaines. Mais c’est en dehors de la métropole bordelaise que le RN entend conquérir des circonscriptions. Dans le viseur : le bassin d’Arcachon (8e), avec Laurent Lamara, déjà candidat en 2022 ; Sud Gironde (9e), où le nom de François-Xavier Marques est évoqué pour remplacer Damien Obrador. Le 10e (Libournais), Sandrine Chadourne tentera de déloger le sortant Renaissance Florent Boudié. Quant au 12e (Entre-deux-Mers), le RN pourrait investir Rémy Berthonneau. Originaire de Langon, il s’est présenté en 2017 le 9e sous le label Debout la France. Il est actuellement attaché parlementaire auprès d’Alexandre Loubet (Moselle).

4 Les Républicains cherchent leur boussole

Après le psychodrame aux accents de vaudeville provoqué par l’annonce de l’alliance avec le RN par Éric Ciotti, c’est une grande confusion parmi les Républicains en Gironde. A ce stade, il ne devrait y avoir aucun candidat face à Thomas Cazenave à Bordeaux. Derrière les législatives, il y a les municipales de 2026, et si la droite et le centre veulent avoir une chance de déloger Pierre Hurmic de la mairie, il faudra passer par un accord entre le macroniste et Nicolas Florian, le ancien maire LR. Si cela se confirme, il faudrait voir cette absence de candidature Républicaine pour Bordeaux Nord comme un premier pas dans cette direction. En revanche, dans le centre de Bordeaux, LR devrait s’aligner. Comme le 3e. Mais ici, les choses se compliquent, on pourrait trouver un candidat « canal historique » et un deuxième canal « Ciotti ». À suivre. Dans le Bassin, fief d’Yves Foulon, qui a rejeté toute alliance avec le RN, Marc Morin, déjà candidat en 2022, pourrait partir.

 
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