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honte à une ville – .

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Le vieux slogan de la ville de Montréal qui disait « La fierté a une ville » est déformé dans tous les sens ces jours-ci. Mon collègue Richard Martineau a trouvé une version qui correspond bien à la réalité. « La saleté a une ville », répète-t-il avec justesse depuis le retour du printemps.

Pour ma part, je vais choisir « Shame in a City ».

Je vais me l’approprier, car j’utilisais déjà ce langage lorsque la Ville faisait connaître son slogan dans les médias dans les années 1980.

Je ne me souviens plus si c’était à la fin du long règne de Jean Drapeau à l’Hôtel de Ville ou après l’élection de son successeur Jean Doré. Mais la ville montrait les premiers signes de déclin.

Mais je n’aurais jamais pensé que ça deviendrait aussi grave.

Ville à l’agonie

Cela me rend triste d’avoir grandi dans la Petite-Patrie, Parc-Extension et le quartier Villeray. Montréal est ravagée par une maladie débilitante.

Cela ne peut pas continuer ainsi et pourtant… le traitement tarde à venir.

Nos gouvernements laissent les malades livrés à eux-mêmes.

À tel point que Montréal est à l’agonie.

Certains diront peut-être que c’est une affirmation exagérée, mais ce n’est que la vérité.

Montréal n’est pas sans rappeler le New York des années 1970. La criminalité a pris le dessus. Plus personne ne voulait se rendre dans la métropole américaine à cause du grand désordre qui y régnait.

Les autorités ont procédé à un grand nettoyage et la mégapole a repris ses droits. C’est ici qu’est née la publicité. J’aime New York, la lettre o étant remplacée par un cœur.

Bon ou mauvais signe ?

Il s’avère qu’une erreur n’attend pas l’autre à Montréal. Les lumières de la mairie sont allumées, mais il n’y a personne dans les bureaux.

Le week-end dernier, c’est le Grand Prix qui a souffert. Hier, on apprenait que le président de la F1, Stefano Domenicali, avait demandé une rencontre avec la mairesse Valérie Plante.

Il est difficile d’imaginer que M. Domenicali soit fabriqué à partir du même moule que Bernie Ecclestone. Si oui, Mmoi le maire va passer un mauvais moment.

Mais la visite du premier dirigeant de la F1 ne sera pas non plus une visite de courtoisie. Le monsieur fera part de ses récriminations à Mmoi Usine.

Une réputation se perd vite !

En l’espace de trois jours, le Grand Prix du Canada est tombé dans l’estime des constructeurs et des pilotes de F1. C’est tout ce qu’il faut pour perdre une bonne réputation.

C’est comme aller dans votre restaurant préféré. Pendant des années, on ressort satisfait et puis un bons soir, on se dit que le lieu a perdu ses plumes. Et on finit par jeter la carte du manager à la poubelle.

Je serais surpris si l’avenir du Grand Prix était en danger immédiat. Mais la Ville et les organisateurs de l’événement devront agir rapidement, sinon on pourrait assister à la fin de la course de F1 à Montréal.

Il y a beaucoup de gens riches dans le monde qui sont prêts à payer beaucoup d’argent pour s’offrir un Grand Prix dans leur jardin.

Si Toronto devait reprendre notre Grand Prix, ce serait un grand avantage pour nous.

Encore.

Les réveils diront bon débarras, mais Montréal en souffrirait.

Le sport professionnel est une industrie comme les autres. Cela rapporte des impôts.

Les athlètes qui jouent dans nos équipes paient des impôts comme tout le monde. Pour les joueurs du Canadien, cela signifie beaucoup.

Tant de progrès ont disparu

Notre ville a perdu la splendeur qu’elle avait acquise lors de la Révolution tranquille.

Les gens qui ont vécu cette période, la plus belle de l’histoire du Québec, auront l’occasion de se remémorer de beaux souvenirs dans notre édition de demain, qui soulignera le 60e anniversaire de Journal de Montréal.

Nous vivons aujourd’hui dans un monde où le progrès et la richesse sont critiqués. Le français est redevenu une langue seconde dans la ville et certains de nos élus municipaux souhaitent faire de Montréal un Central Park du nord au sud et d’est en ouest.

J’ai longtemps fait du vélo et le réseau de pistes cyclables des années 1990 et 2000 me convenait très bien.

Désormais conduire une voiture dans la rue Saint-Denis, ma rue Saint-Denis, est une aventure. Les deux côtés de l’artère sont divisés en trois. Il y a une voie pour les vélos, une pour le stationnement et une pour les voitures.

Il suffit d’un véhicule qui s’arrête pour effectuer une livraison et tout est bloqué.

Les commerçants tirent le plogue.

Où est le bon sens ?

 
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