Préparez-vous à une pénurie de vanille guadeloupéenne cette année. La cause : la météo. Après un carême très humide l’année dernière qui avait nécessité une période sèche, la vanille guadeloupéenne se montre aujourd’hui maussade.
Nous sommes sur les hauteurs de Galba à Sainte-Rose. C’est ici, dans la forêt domaniale, que Sébastien Petitjean-Roget exploite sa vanilleraie. Deux parcelles, soit 5 hectares, plantées à partir de 2020 avec les variétés pompona et planifolia.
Quatre ans plus tard, c’est l’heure des premières vendanges. Seulement voilà, cette année, il n’y aura pas de récolte comme expliqué Sébastien Petitjean-Roget, cultivateur de vanille.
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Nous sommes toujours à Sainte Rose, mais cette fois sur les hauteurs du Comté de Lohéac dans la vanilleraie de Lisa Calixte, productrice de vanille. Lisa cultive presque exclusivement la variété planifolia. Elle fait également le même constat.
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Les sœurs sont ces petits bourgeons qui apparaissent à la base des feuilles. Le début d’une nouvelle vigne. Lisa Calixte vous explique comment ça marche.
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Reste à comprendre le phénomène. Pour Sébastien Petitjean Roget, l’explication réside dans la météo.
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Et l’inquiétude de ces cultivateurs de vanille est largement partagée par les quelques centaines de producteurs guadeloupéens. Beaucoup craignent aujourd’hui d’être les premières victimes agricoles du changement climatique.
