Jordan Duvivier, 32 ans, est un travailleur handicapé. Actuellement, il travaille chez Soudure Création, une entreprise sidérurgique près de Marvejols. Depuis avril, Jordan découvre le travail dans un milieu ordinaire. « Chaque matin, je suis heureux de me lever, parce que je*J’ai un patron qui reconnaît mon travail et la qualité de mon engagement**. Malgré mon handicap, je me sens apprécié »*. Cette reconnaissance par le travail est essentielle, même si de nombreux managers ne jouent pas le jeu, souligne Jordan : « J’ai accumulé beaucoup d’expériences dans un milieu ordinaire, mais elles se sont souvent mal passées. On attend des compétences professionnelles et ici, le travail est parfois adapté en fonction de tout ça.
Son patron, Alexandre Trocellier, est un ancien éducateur à l’Institut d’Enseignement Automobile de Montrodat. Lorsqu’il crée son entreprise de ferronnerie spécialisée dans la fabrication de portails, garde-corps et terrasses à ossature métallique, il n’hésite pas à embaucher des personnes handicapées. « Jordan a un handicap, certes, mais cela ne le ralentit ni ne le gêne, bien au contraire. Nous sommes satisfaits du travail qu’il fait.»
Si Alexandre est prêt à employer des personnes handicapées, de nombreuses entreprises restent encore méfiantes. En France, le taux d’emploi qui devrait atteindre au moins 6 % pour éviter les pénalités n’est que de 3,5 %. Par ailleurs, le le taux de chômage des personnes handicapées est de 12%contre 7% pour le reste de la population.
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Créée en 1997, la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) a pour objectif chaque année de sensibiliser les entreprises à l’inclusion des personnes handicapées et de favoriser leur insertion professionnelle.
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