Les autorités suisses ont constaté jeudi “comme prévu” les premières cyberattaques liées à l’organisation de la Conférence de paix en Ukraine ce week-end. “Ces attaques sont attendues et il n’y a actuellement aucun danger aigu”, a déclaré l’Office fédéral de la cybersécurité dans un communiqué, sans en préciser l’origine.
Ces attaques par surcharge, également connues sous leur acronyme anglais DDoS (Distributed Denial of Service), « entraînaient de petites pannes dans la plage de tolérance définie. Le fonctionnement des unités concernées n’a pas été significativement affecté », a indiqué le Bureau. Avec de telles cyberattaques, «les hacktivistes visent à lancer des manœuvres perturbatrices dans le cyberespace afin de diffuser leur message politique et d’attirer l’attention», ajoutent les autorités suisses qui avaient indiqué s’attendre à ces tentatives.
Des dizaines de dirigeants du monde entier rencontreront samedi et dimanche en Suisse le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour un sommet conçu comme une « première étape » pour trouver le chemin de la paix en Ukraine, en présence d’une centaine de pays et organisations internationales, mais en l’absence de la Russie et de la Chine. L’objectif du sommet, demandé par Kiev, est « d’inspirer un futur processus de paix », mais l’issue de la réunion reste incertaine. L’Ukraine espère obtenir un large soutien international en définissant les conditions qu’elle estime nécessaires pour mettre fin à la guerre.
#Suisse
