Ils ont été retrouvés morts par les pompiers qui tentaient d’éteindre l’incendie. Les deux hommes âgés de 44 et 61 ans, décédés dans l’incendie d’un appartement d’une HLM à Douarnenez (Finistère), samedi 9 novembre, ont probablement été tués à coups de couteau, à l’aide d’une arme trouvée sur place, a indiqué le parquet de Quimper. a déclaré dans un communiqué ce mercredi 13 novembre.
La piste pénale étant désormais privilégiée, le parquet de Quimper s’est dessaisi au profit de la maison criminelle de Brest, a-t-il précisé.
Samedi, vers 6h20, une patrouille de gendarmerie a repéré de la fumée provenant d’un appartement HLM situé à proximité du port de Tréboul, à Douarnenez. 19 personnes ont dû être évacuées suite à l’incendie.
Le corps de l’homme de 44 ans a été découvert dans la rue au pied de l’immeuble, torse nu, pieds nus, vêtu d’un jean ensanglanté. Il est décédé peu de temps après l’arrivée des secours. L’autopsie a révélé qu’il avait été victime de 16 coups avec une arme de type « couteau ».
Le corps de la victime, âgée de 61 ans, a été découvert dans l’appartement « incendié et totalement détruit ». L’autopsie “a révélé plusieurs blessures sur le corps, ayant entraîné la mort, éventuellement avec la même arme que la première victime”, a précisé le parquet.
Connu des services de gendarmerie pour trafic de stupéfiants, l’homme de 61 ans était placé sous tutelle, alité tous les jours dans un lit médicalisé et “ne pouvait que difficilement se déplacer”, selon le parquet. «Il était connu pour être susceptible d’héberger habituellement des gens désœuvrés, à la recherche de stupéfiants, souvent alcooliques, provoquant ainsi de nombreux troubles de voisinage», indique-t-on.
Un couteau portant des traces de sang et un briquet ont également été découverts à l’extérieur du logement, dans l’herbe, sous la fenêtre d’une chambre de l’appartement. Seul l’ADN des deux victimes a été retrouvé sur l’arme.