Dans cette commune de Loire-Atlantique, la démolition du presbytère ne plaît pas à tout le monde

Dans cette commune de Loire-Atlantique, la démolition du presbytère ne plaît pas à tout le monde
Dans cette commune de Loire-Atlantique, la démolition du presbytère ne plaît pas à tout le monde

Par

Laurent Fortin

Publié le

13 novembre 2024 à 11h05

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La licence pour la démolition du presbytère vient d’être livrée. LE bulldozers entrera en action pendant la vacances d’hiver 2025. Conformément au scénario retenu dans le cadre du restructuration de école publique, voté en février dernier par le conseil municipal.

Ce projet de réaménagement scolaire est lié à sa obsolescence :

Il n’offre plus des conditions optimales pour l’équipe pédagogique et ses étudiants (bâtiment ancien, espaces exigus, déperdition d’énergie…).

La municipalité.

Elle le répète depuis le mandat précédent. Il prévoit un investissement de 5 millions d’euros.

L’argument financier avancé

En relation avec un de programmesles élus ont choisi, parmi les trois proposés, le scénario dans lequel l’élément patrimonial construit il y a 150 ans a été rasé.

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Car l’analyse a révélé que la réhabilitation du bâtiment était impossible, en raison de surcoûts importants (ndlr : 900 000 euros) et d’incertitudes techniques liées à son état.

La mairie

Elle assure ne pas avoir pris la décision seul. «C’était concerté. L’équipe pédagogique, le personnel de l’école, les parents et les bénévoles de la bibliothèque ont été impliqués. »

Mais pas l’association de défense du patrimoine de Boussay à travers les époques. Qui a reçu une lettre à la rentrée annonçant cette destruction. Une lettre qui a généré une demande de rendez-vous à la mairie de la part du bureau pour des explications complémentaires.

Nous avons été mis devant le fait accompli. Il était plié. Nous n’avions pas plus de preuves que cela. Hormis l’argument financier.

Un membre du bureau présent à cet entretien.

Des bénévoles qui ont ensuite placé une pancarte dénonçant cette décision devant la place.

Elle y est restée une quinzaine de jours avant d’être kidnappée.

L’association avait prévu de rencontrer ses adhérents sur place, lors de la bureau mensuel des élus mi-octobre. Et rassemblement qui a réuni une vingtaine d’entre eux mais aussi certains citoyens qui, ignorant le sujet avant l’appel à la mobilisation largement diffusé sur les réseaux sociaux, sont venus s’informer.

Elus et membres de l’association lors du bureau extérieur à la mi-octobre. ©Hebdo de Sèvre et Maine

Une rencontre tendue

UN réunion plutôt houleuseOu certains citoyens s’en sont ouvertement pris aux six élus présents.

Et groupe de représentants du conseil municipal qui a rappelé le arguments et le chemin qui avait été le leur. Mais qui ont également été confrontés à ” leur manque de communication sur le sujet » et qui a eu un peu « perdus dans leur santé, ils justifient de ne pas vouloir garder une école à deux étages ».

Considérant l’amplification de la polémiquel’association a décidé de ne plus évoquer le sujet. Cependant, même s’il est ratifié, le le dossier fera l’objet d’une présentation lors d’une séance publique d’ici la fin de l’année. Là La municipalité s’y engage. Certains membres d’Abta seront certainement présents.

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