« Terracegate » n’est pas un fait divers surexposé, mais un véritable événement politique

« Terracegate » n’est pas un fait divers surexposé, mais un véritable événement politique
« Terracegate » n’est pas un fait divers surexposé, mais un véritable événement politique

La polémique autour de portail de terrasse ne s’épuise pas, au grand désespoir de la gauche mondaine qui veut y voir un fait divers.

Mais les gens ordinaires estiment que cette histoire en dit long sur les dérives de la société contemporaine.

Au cœur de cette histoire : un restaurant prestigieux où l’on mange très bien, qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, et qui n’a rien à voir avec je ne sais quoi « la pataterie de Gérard » au fond d’un rang lointain. . Je tiens à préciser que j’aime les pommes de terre, mais je ne les considère pas comme de la bonne cuisine !

GAUCHE

Pour certains, ce restaurant n’est pas le symbole de la richesse gastronomique montréalaise dont tout le monde peut être fier, mais le symbole des inégalités sociales à combattre, idéalement en frappant les « nantis », dont la prospérité est toujours considérée comme suspecte. Car, pour la gauche radicale, un homme ne s’enrichit jamais vraiment par son courage et ses efforts. Sa réussite est toujours symptomatique d’une rupture sociale : une société bien faite préfère produire l’égalité, ce qui revient souvent à couper la tête à tout ce qui la dépasse.

Ce qui nous amène au contexte de l’opération anti-terrasse : le Grand Prix. Ce que la gauche radicale déteste également.

Pour elle, il représente le capitalisme et ses excès.

Elle est associée à une représentation stéréotypée de l’homme et de la femme, une représentation exagérément sexualisée où les deux sexes ne cachent pas leur attirance l’un pour l’autre, alors que notre époque veut les dissoudre dans le grand flou de la fluidité des genres. (Je ne conteste évidemment pas les abus qui accompagnent cet événement).

  • Écoutez la revue de presse commentée par Alexandre Dubé et Mathieu Bock-Côté via QUB :

Le Grand Prix est souvent accompagné de banquets où l’on mange de la bonne viande, ce qui est contraire à la végétalisation de l’alimentation, et où l’on boit de l’alcool, que la gauche à peine agréable ne supporte pas.

La gauche mondaine n’aime pas les fêtes, elle n’aime pas les excès joyeux de l’existence, c’est une gauche qui peine à jouir, sans envie, qui ne sait ni festoyer, ni gambader, ni s’amuser. , qui n’aime rien de plus que le mois de février sans alcool et qui cache son inaptitude au plaisir derrière ses appels répétés à la sobriété.

C’est une gauche courageuse, bien franchement, qui permet à un nombre important d’individus dévorés par le ressentiment et qui regardent passer l’existence sans vraiment la dévorer, de prendre leur revanche sur la vie. Elle veut gâcher la vie des gens heureux.

Faire la fête

Il ne faut jamais sous-estimer à quel point les sentiments les moins nobles aiment revendiquer les plus grandes vertus.

On peut aussi croire que les fonctionnaires malveillants qui ont gâché la vie au Ferreira Café étaient également heureux de persécuter leurs voisins.

Autrement dit, ce qui s’est passé ce soir-là à Montréal n’est pas un incident malheureux, mais la concrétisation d’une idéologie hégémonique, plus puissante qu’on ne le dit.

 
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