10 pharmaciens visés par l’action collective de l’AQPP

10 pharmaciens visés par l’action collective de l’AQPP
10 pharmaciens visés par l’action collective de l’AQPP

Dix pharmaciens sont visés par une demande d’action collective déposée par l’Association des pharmaciens propriétaires du Québec (AQPP) qui juge qu’ils exercent des « pratiques commerciales interdites et fautives » en monopolisant 40 % de la distribution des médicaments de spécialité.

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Selon l’organisme, ces pharmaciens exercent dans six établissements qui se partagent des revenus estimés à près d’un milliard et demi de dollars pour les médicaments de spécialité, c’est-à-dire ceux prescrits pour traiter des maladies graves ou chroniques.

«Ce stratagème pousse l’audace jusqu’au point où certaines de ces pharmacies contrôlent 90 % du volume des ordonnances pour certains médicaments parmi les plus chers», a indiqué l’AQPP dans un communiqué mercredi.

La demande a été déposée devant la Cour supérieure afin « d’obtenir réparation des dommages financiers subis par les membres de l’AQPP ».

Pharmacies « désignées »

Selon l’organisme, les patients qui ont besoin de ce type de médicaments sont dirigés vers une pharmacie désignée, qui n’est pas nécessairement leur pharmacie habituelle, pour se procurer le produit.

« Un pharmacien ne peut acquérir une clientèle par le biais d’une entente avec un tiers et un patient doit pouvoir choisir librement et sans contrainte son professionnel de la santé », explique l’AQPP.

« Si la situation qui prévaut actuellement, qui permet à quelques contrevenants de contrôler une très grande partie du marché des spécialités, ne change pas à court terme, c’est l’ensemble du réseau qui en paiera le prix, avec une réduction de la capacité des pharmaciens pour demeurer un réseau local accessible aux patients », a déclaré Benoit Morin, président de l’AQPP.

De son côté, l’Association des pharmacies de médecine spécialisée du Québec a indiqué avoir pris note de la demande.

“Nous étudions la demande en profondeur, mais à première vue, nous constatons qu’elle semble davantage motivée par des enjeux commerciaux et la volonté de protéger un modèle économique traditionnel que par la défense des intérêts des patients”, a-t-il déclaré. -cela a été clarifié.

 
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