– Un nouveau partenariat culturel pour Mirabaud
La Fondation Bechtler s’engage auprès de la banque genevoise. Michael Hoesli, directeur des bureaux Mirabaud de Zurich et de Bâle, explique.
Publié aujourd’hui à 9h03
Michael Hoesli, directeur des bureaux Mirabaud de Zurich et Bâle.
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On sait combien l’engagement en faveur de la promotion de l’art contemporain est cher au banquier genevois Mirabaud. Alors, lorsqu’un rapprochement avec la Fondation Bechtler et son musée, qui abrite non loin de Zurich la célèbre «Sculpture 2000» de Walter de Maria, s’est dessiné, cela est apparu comme une évidence.
Mirabaud soutient de nombreuses institutions culturelles à Genève avec le Mamco, ainsi qu’à Paris avec le Centre Pompidou, et le groupe enrichit également sa propre collection d’art contemporain. Celui-ci est souvent très avant-gardiste et met en avant des artistes locaux et émergents. Mais pas seulement. Michael Hoesli, directeur des bureaux de Zurich et de Bâle, explique comment et pourquoi ce partenariat s’impose comme une évidence.
Pourquoi la banque Mirabaud a-t-elle choisi de travailler avec la Fondation Bechtler ?
Nous connaissons la famille Bechtler depuis très longtemps. Le choix était en fait assez évident. L’engagement de la famille, et donc de la fondation envers l’art contemporain mais aussi envers la communauté, est en parfaite harmonie avec celui de la banque. Nous travaillons tous les deux pour rendre cet art plus accessible. Et Thomas Bechtler est un visionnaire, c’est une personnalité extraordinaire. Du point de vue également des choix des artistes car il s’intéresse, comme nous, aux plasticiens qui posent des questions sociétales. Le match était, à mon avis, idéal.
Comment va s’exprimer ce partenariat ?
Nous n’en sommes qu’au début, mais lors du dernier Zurich Art Weekend par exemple, qui a eu lieu début juin, nous avons déjà organisé des visites avec des collectionneurs privés. Nous les avons emmenés voir l’exposition de Karla Black à la Fondation Bechtler et avons également eu l’occasion de leur faire découvrir l’atelier de l’artiste brésilien-suisse Pedro Wirz, basé à Zurich. La fondation a bénéficié d’une plus grande visibilité. De notre côté, nous avons pu mettre en place une première expérience sur mesure qui nous a beaucoup plu. Le potentiel est immense et nous ne faisons que commencer.
Quel pont avez-vous imaginé entre Zurich et Genève pour cette initiative ?
C’est une bonne question! La famille Bechtler est venue à Genève découvrir la collection Mirabaud mais aussi celle de Lionel Aeschlimann, notre associé-gérant en charge de cette dernière. Je pense que les Bechtler souhaitent également rendre leur collection plus visible en Suisse romande. Et je pense qu’avoir un partenariat entre une fondation zurichoise et une banque suisse, fondée il y a plus de 200 ans à Genève et de plus en plus ancrée à Zurich comme à Bâle, est déjà un pont en soi ! Peut-être pourrions-nous imaginer une exposition commune. Mais il est bien trop tôt pour en parler.
Le groupe continuera-t-il également à soutenir le Centre Pompidou ?
Oui bien sûr. Nous sommes partenaires du Centre Pompidou depuis 2022 et soutenons depuis une grande exposition annuelle. Le prochain sera celui dédié au 100e anniversaire du surréalisme, avec la publication du « Manifeste » d’André Breton. Cela commence le 4 septembre et nous organiserons différentes activités autour de cela.
Walter de Maria, « The 2000 Sculpture », 1992, vue d’installation à la Fondation Bechtler à Uster.
FLAVIO KARRER, 2022 SUCCURSALE DE WALTER DE MARIA
Carole Kittner Est journaliste pour le magazine Tribune des Arts depuis 2021. Spécialiste de l’art contemporain, de l’horlogerie et de la joaillerie, elle a travaillé pour Edelweiss et a travaillé dans les relations publiques dans le monde du luxe depuis 2001. Plus d’informations
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