La mort de Jean-Yves Di Pasquale provoquée par un coup de marteau en Dordogne

La mort de Jean-Yves Di Pasquale provoquée par un coup de marteau en Dordogne
La mort de Jean-Yves Di Pasquale provoquée par un coup de marteau en Dordogne
La cause du décès de Jean-Yves Di Pasquale est un coup porté à la tempe avec un objet contondant, provoquant une importante hémorragie cérébrale.
archives DL

A l’occasion du premier jour d’audience à la cour d’assises de Dordogne, mardi 12 novembre, le médecin légiste est revenu sur les causes du décès de Jean-Yves Di Pasquale, provoqué par le coup d’un objet contondant, ici un marteau, au temple.

Le corps de Jean-Yves Di Pasquale, découvert sans vie à son domicile du cours Tourny, à Périgueux, le 12 avril 2021, a été autopsié deux jours plus tard au centre hospitalier de Bordeaux. Le docteur Julien Comte, médecin légiste, est revenu sur l’autopsie du quinquagénaire lors du premier jour d’audience. Le scanner a révélé une fracture du crâne et d’une vertèbre. Des lésions sur la tempe droite de deux centimètres, ainsi que derrière l’oreille gauche de plus de trois centimètres, ont également été découvertes. « Plusieurs fractures sont survenues au niveau de la tempe droite », indique le médecin légiste. Après ouverture du crâne, nous avons constaté une hémorragie importante qui a entraîné la mort. »

Perte de conscience rapide

Lors du rapport du médecin légiste, des images de la victime ont été projetées sur les écrans de la salle d’audience. “Enfin, la blessure à la tempe droite est très discrète, mais elle était au bon endroit pour provoquer la fracture, l’hémorragie importante et le décès”, confirme le médecin légiste. Pour ces derniers, compte tenu de la température corporelle et de sa rigidité, le décès est survenu entre 24 et 6 heures avant sa découverte. “Pour réussir à provoquer une fracture du crâne, le coup a été violent”, ajoute le docteur Julien Comte. La perte de conscience a été très rapide et même immédiate au moment du coup. »

Deux jours après la découverte du corps, les agents ont fouillé les poubelles du bâtiment et ont trouvé un marteau qui n’était pas dans un sac. Des traces de sang ont été retrouvées dessus, mais leur origine n’a pu être confirmée, tandis que l’ADN de l’accusé a été identifié sur le manche. Il a dit que cela venait de l’utilisation du marteau plus tôt dans la semaine pour accrocher un tableau.

Olivier Antoine
 
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