2023, une année mouvementée pour l’association Riposte qui agit sur tous les fronts de la précarité dans le Rhône Gard et au-delà

2023, une année mouvementée pour l’association Riposte qui agit sur tous les fronts de la précarité dans le Rhône Gard et au-delà
2023, une année mouvementée pour l’association Riposte qui agit sur tous les fronts de la précarité dans le Rhône Gard et au-delà

Déménagements, reprise de la gestion d’un Espace de Vie Sociale à Pont-Saint-Esprit, périmètre d’action de prévention spécialisée qui pourrait s’étendre, accompagnement santé, hébergement, insertion, etc., l’association est très sollicitée.

Le 29e L’assemblée générale de la Riposte (réseau interprofessionnel d’ouverture sociale territoriale) s’est déroulée lundi soir, dans les nouveaux locaux du centre social de l’association, place Guy-Coutel, en présence d’une trentaine de personnes, salariés, membres du conseil d’administration. , des représentants du Département et de la Ville de Pont-Saint-Esprit en la personne d’Eve Dorier, responsable du Centre de Solidarité et des Affaires Scolaires. Depuis l’année dernière, l’association a repris la gestion de l’Espace de Vie Sociale de Pont-Saint-Esprit, un projet actuellement en construction avec des partenaires. En mars, les habitants ont choisi son nom, L’Ancrerie, car «c’est un lieu de mouillage et une ancienne imprimerie.
Comme l’a indiqué le président Dominique Pagès, l’extension du réseau « n’a pas été objectif hégémonique, le but est d’aider le plus possible les populations qui en ont le plus besoin. L’écoute, l’accompagnement et l’altérité sont le fil conducteur du réseau. Les questions que l’on se pose : « Où est la précarité ? La grande précarité ? Et que pouvons-nous faire ?

3 887 visites à l’accueil de jour

Ces chiffres résument l’important travail accompli par l’équipe de Riposte en 2023, dans la préparation des déménagements et de leurs enjeux. Les clés des locaux historiques de la rue Juiverie ont été restituées le 1euh Janvier 2024, les services disposent désormais chacun de leur propre entité géographique. « Des mouvements qui nous ont vraiment mobilisés »a souligné le réalisateur Jean-Luc Cortial.
Le centre social (18 000 heures de travail en 2023) dont les missions sont l’accueil, l’hébergement et l’intégration gère huit dispositifs, avec 750 types d’accompagnement différents, comme l’indique en préambule le chef du service, Guillaume Marion. . L’accueil de jour compte 3 887 visites, et 240 personnes résident à Riposte. Pour un hébergement d’urgence, “Nous hébergeons suite à une réorientation du 115 géré par la Croix Rouge dans le département.” La durée moyenne du séjour est de six mois et « à leur sortie, 50% des personnes en démarche d’insertion réussie disposent d’une solution de logement durable ». Notez également, « pas de retour au domicile pour chacune des femmes victimes de violences conjugales ». La moitié des 27 femmes victimes accompagnées en 2023 ont trouvé un logement indépendant. 28 Ukrainiens ont été accueillis « avec de grandes difficultés liées au manque de ressources, à l’impossibilité d’insertion professionnelle avec la barrière de la langue ». Le centre social gère également une maison d’hôtes « vraiment dynamique » avec douze lieux, « le projet se reconstruit avec l’articulation des temps d’animation ».

Préventions

Le Caarud (Centre d’accueil et d’accompagnement pour la réduction des risques des usagers de drogues, déménagé Avenue Salengro) enregistre « 1 519 passages, par 123 personnes dont 21 premiers accueils » a résumé la nouvelle manager Ludmila Ottin. Parmi ses prérogatives, l’accès aux soins, l’orientation, la création de lien social… Caarud participe au programme d’échange de seringues, “un ordre de l’ARS”. « Nous sommes allés expliquer aux pharmaciens en leur donnant des kits gratuits. 39 sont partenaires, c’est significatif. Nous continuerons et sensibiliserons aux outils de réduction des risques. Le Caarud poursuit ses interventions dans les milieux festifs, « l’ARS nous a confié un périmètre de 200 km, nous intervenons dans les profondeurs du Vaucluse et de l’Ardèche ». L’équipe réfléchit à réduire la taille de ce périmètre pour être plus présente dans le Rhône Gard.
Du côté de la prévention spécialisée, destinée aux jeunes, il y avait « beaucoup de rencontres, notamment à travers 40 projets de loisirs. Notre question pour les années à venir, comment toucher les jeunes filles ?a partagé Ludmila Ottin. « Le Département nous a demandé d’étendre ce service, d’étendre l’autorisation de Roquemaure à Pont-Saint-Esprit. Nous avons fait des propositions »a ajouté le directeur.
Enfin, le mouillage de la Riposte aux Escanaux, via le centre social, « permet de consolider les partenariats avec les acteurs voisins ».

Un accompagnement et un accès au centre de santé

Pour la médiation sanitaire, le service dirigé par Margot Vaquié a accompagné 137 personnes. La moitié n’a pas de médecin traitant. 68% expriment un besoin de soutien psychologique, 50% vivent dans des logements insalubres. « On repère en moyenne cinq freins par personne accompagnée, indique Margot Vaquié. Il y a un réseautage essentiel. Entretiens avec les personnes, faciliter leur parcours de santé et encourager les actions collectives (ateliers, rencontres), telles sont les missions de ce dispositif. Quant au système de points de crise sanitaire, 54 victimes de violences ont été accompagnées et orientées. Les deux systèmes (médiation et écoute) deviendront un seul et même accompagnement et accès au centre de santé.

 
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