lignes et calendrier, on vous explique ce qui va changer

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lignes et calendrier, on vous explique ce qui va changer

D’ici 2026, les réseaux de bus de Paris et de la petite couronne seront exploités par des opérateurs privés en délégation de service public. Un processus concurrentiel qui vient de démarrer avec l’attribution de trois lots en petite couronne. Explications.

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Il s’agit d’une étape historique dans le long cheminement de l’ouverture à la concurrence de la RATP. Il s’agit cette fois des lignes de bus RATP de Paris et de sa petite couronne. Au total, 315 lignes, près de 4 800 bus pour plus d’un milliard de déplacements (2018). Près de 19 000 travailleurs sont concernés.

Pour attribuer ces lignes à de nouvelles entreprises privées, Ile-de-France Mobilité (IDFM) a découpé son réseau de transports en commun en douze lots, douze périmètres géographiques.

Ce concours concernera en premier lieu les réseaux les plus éloignés de Paris entre septembre 2024 et mi-2025 et se terminerafin 2026 par un appel d’offres pour des lots intra-muros à Paris rive gauche et Paris rive droite.

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L’aire de desserte des bus RATP en petite couronne et à Paris.

© IDF Mobiités

Ce mardi 12 novembre, trois des douze réseaux promis à la mise en concurrence ont été soumis à la décision du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités.

Sont concernés :

le lot « Marne et Brie», qui regroupe les lignes actuellement exploitées par la RATP et Transdev entre la Seine-Seine-Denis, le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne.

le lot « Boucles Nord de la Seine », which covers the municipalities of Levallois-Perret, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen.

le lot « Bords de Marne »qui dessert Vincennes, ou Fontenay-sous-Bois, entre autres.

Les opérateurs privés, attendus pour prendre les rênes de ces lots sont déjà connus de plusieurs milliers d’utilisateurs :

►Kéolis j’aurais sept ans le lot « Marne et Brie » estc’est Entreprise, Détenu à 70% par le SNCF et 30% par Caisse de dépôt et placement du Québec.

Cape Île-de-France, filiale à 100% de la RATP créée il y a six ans, devrait exploiter le « Boucles Nord de la Seine » et « Bords de Marne ».

La nouvelle gestion de ces réseaux doit débuter à partir d’août 2025. 2.800 agents sont concernés.

(Pointez la souris sur les départements)

En grande banlieue parisienne, la libéralisation des transports en commun gérés par la RATP a débuté il y a trois ans dans les départements de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise. Ce processus doit être achevé cette année et concerne un secteur divisé en 36 lots. Des contrats de délégation de service public (DSP) ont été attribués à des opérateurs tels que Transdev, Keolis, Lacroix-Savac ou RATP Cap Ile-de-France.

En Seine-et-Marne, le réseau de bus de Marne-la-Vallée exploité aujourd’hui par Transdev Marne-la-Vallée a été le premier lot mis en concurrence.

Autre exemple, début 2024, dans le Val-d’Oise et les Yvelines, le groupe Lacroix-Savac, sous la marque Francilité, fournira les lignes de Cergy-Pontoise Confluence bus network. Ce changement d’opérateur ne se fait pas sans problèmes dans les sociétés délégataires.

L’ouverture à la concurrence ne concernera pas uniquement les réseaux de bus. Ce concours concerne l’ensemble des lignes Transilien, RER et métro parisien. Un processus qui s’étend sur 20 ans jusqu’en 2040. Le métro et les RER A et B seront les derniers réseaux concernés par cette concurrence.

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Le calendrier des compétitions jusqu’en 2040.

© IDF Mobiités

A l’origine de la libéralisation des transports publics en Île-de-France, une directive européenne qui impose progressivement la concurrence pour les services de transports publics dans tous les Etats membres de l’Union européenne. La loi ORTF du 8 décembre 2009 relative à l’organisation et à la régulation du transport ferroviaire, encadre cette ouverture à la concurrence des réseaux franciliens.

Selon IDFM, cette concurrence permettra à terme d’offrir un meilleur service sur l’ensemble du réseau de transport. L’autorité des transports explique que « cette mise en concurrence du réseau de transport francilien permettra à Île-de-France Mobilités de définir des objectifs précis adaptés à chaque réseau et de pouvoir évaluer les opérateurs » qui exploitent des réseaux pour une durée qui n’est plus indéterminée.

L’opposition au Conseil régional d’Île-de-France a condamné ces attributions. « Nous démarrons la vente du réseau historique RATP, mis en place à la Libération »regretted Céline Malisé, president of the group La Gauche Communiste, Ecologist et Citoyenne.

Des syndicats comme Solidaires-RATP, Sud-Rail Fédération et la Fédération Sud-Solidaires Urbains et interurbains ont organisé ce mardi un rassemblement devant le siège d’IDFM. Ils protestent contre ce qu’ils appellent «suppression du service public. Ces salariés craignent une dégradation de leurs conditions de travail et une baisse de la qualité de l’offre de transport.

 
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