«Je veux terminer le travail que j’ai commencé» annonce Jérôme Cahuzac

«Je veux terminer le travail que j’ai commencé» annonce Jérôme Cahuzac
«Je veux terminer le travail que j’ai commencé» annonce Jérôme Cahuzac

Considérez-vous votre candidature comme la meilleure défense face au RN et pourquoi ?

J’appartiens au camp républicain et j’ai toujours su fédérer autour de projets essentiels aux intérêts du quartier. C’est ce qui les a rendus possibles. Je m’oppose donc en tout au RN et donc à ses candidats qui, de leur côté, divisent dangereusement notre société en désignant, non pas des concurrents, mais des ennemis. Pour moi, un compatriote sera peut-être un adversaire, mais jamais mon ennemi, et en réalité je n’ai qu’un seul véritable adversaire : le député sortant.

Mais, contrairement à beaucoup, je ne conteste pas le droit du RN à conquérir le pouvoir politique par les urnes. Ce parti est autorisé, il a des élus démocratiquement choisis et cette notion de rempart, les rejetant dans une tentation totalitaire, est une insulte qui est faite avant tout à ceux qui les ont choisis et qui ne sont ni des idiots ne sachant ce qu’ils veulent. ce que font, ni les fascistes tentés par une dictature.

Quel bilan faites-vous de l’action d’Annick Cousin ?

Tout le monde sait que c’est fait rapidement. Rien pour le désenclavement et la modernisation de la RN 21, rien pour le développement du Lot et le développement du tourisme, rien contre les déserts médicaux, rien pour soutenir les entreprises en difficulté, rien pour aider le monde associatif et les communes, rien pour améliorer la sécurité des habitants et rien non plus pour obtenir, enfin, des prix assez rémunérateurs pour les agriculteurs dont elle et ses amis exploitent cyniquement la détresse. La liste de ses absences, de ses échecs ou de ses manquements est très longue, car c’est le relevé d’une page blanche.

Quel est votre programme pour cette circonscription ?

Terminer un travail malheureusement inachevé. La prospérité du territoire ne pourra renaître que si des équipements structurants sont créés. Il faut donc garantir le bon fonctionnement de l’hôpital, dont chacun sait qu’il est la conséquence de dix années de combat que j’ai mené sans relâche. À cet égard, il devrait être le centre autour duquel pourrait s’organiser la prestation de soins pour tous. Il faut très vite faire du département une priorité départementale et régionale pour achever le désenclavement, accompagner les élus locaux, comprendre pour mieux aider les entreprises qui sont les seules à créer de l’emploi, reprendre le projet de modernisation de la centrale d’Eysses, décidé et financé à l’époque, et curieusement abandonné en 2014.

Quant à l’agriculture, elle est l’âme du territoire et la sauver, en permettant aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail, est une priorité nationale non seulement morale, mais aussi économique : les temps troubles que nous allons vivre nous obligent à restaurer notre souveraineté alimentaire.

Sur tous ces sujets, mon action passée plaide en faveur de ma totale détermination. Une détermination qui n’a pas changé, en espérant pouvoir la mettre à l’épreuve si les électeurs me font confiance.

Comment sera organisée votre campagne ?

Ce sera une campagne de terrain pour entendre, encore mieux comprendre, proposer et convaincre le plus possible. Je m’exprimerai sur toutes ces thématiques lors de réunions publiques, de mes rencontres avec les électeurs ou lors de débats si mes concurrents les acceptent.

Si vous aviez un slogan, quel serait-il ?

Les Villeneuvois et les Fumelois sont de retour.

Nous connaissons le nom de votre remplaçante, Sophie Gargowitsch. Qui seront vos directeurs de campagne et agents financiers ?

Tout cela, comme le choix de la permanence électorale, sera mis en place à partir de ce jeudi 13 juin.

Vous vous présentez sous l’étiquette de centre gauche, quel électorat visez-vous ?

Cette étiquette a toujours été la mienne. Je m’adresse à tout le monde et je reste ce que j’ai toujours été : un rassembleur qui espère l’adhésion du plus grand nombre en faveur de projets essentiels pour un quartier auquel mon attachement ne peut être prouvé. Je veux convaincre, car pour notre territoire, nous ne pouvons plus attendre le résultat d’une alliance que nous avons vu exploser dès les premières difficultés. Comment expliquer autrement le départ dispersé des partis de gauche lors des dernières élections, chacun ayant un programme incompatible ou quasiment incompatible avec celui des autres ? Ils acceptent seulement d’être contre et on voit où cela les a menés !

Pourriez-vous accepter une investiture de la part de la majorité présidentielle ?

Je ne demande et n’accepterai aucune nomination partisane. J’espère cependant le soutien de tous ceux qui seront convaincus par ma démarche. Les fêtes que vous connaissez…

Qu’est-ce qui vous motive dans ce retour ? Une envie de vengeance personnelle ?

Finir le travail que je fais depuis des années est la seule chose qui compte pour moi.

Cet entretien a été réalisé par courrier électronique.

 
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