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Une petite entreprise du Nord sommée de changer de nom par les organisateurs des Jeux Olympiques

Une petite entreprise du Nord sommée de changer de nom par les organisateurs des Jeux Olympiques
Une petite entreprise du Nord sommée de changer de nom par les organisateurs des Jeux Olympiques

Changer de nom pour ne pas faire de l’ombre aux Jeux Olympiques : telle est la situation grotesque à laquelle est confrontée une petite entreprise dunkerquoise. Baptisé les jeux olympiqueselle est sommée par Paris 2024, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et le Comité National Olympique Français, sociétés organisatrices des JO de Paris, de changer de raison sociale.

Cette petite entreprise spécialisée dans l’équipement des clubs sportifs de la région, basée à Socx, au sud de Dunkerque, porte un nom trop proche des Jeux olympiques, qui constitue une atteinte à la propriété intellectuelleselon les organisateurs des Jeux Olympiques.

Des procédures très coûteuses

Le dirigeant de la PME, qui emploie 11 personnes, ne dort pas très bien depuis qu’il a reçu la mise en demeure. “Ce dont on nous accuse, c’est que notre nom, les Jeux Olympiques, est la propriété intellectuelle des Jeux Olympiques. Tous ces termes sont surprotégés», explique Guillaume Bourgeois. Un élément qu’il ignorait lorsqu’il a repris l’entreprise, déjà baptisée les Olympiades, en 2016. »On n’a pas de manuel quand on a 25 ans et qu’on achète une boîte !“, il continue.

Mais les organisateurs des Jeux Olympiques ont raison. Guillaume Bourgeois il faudra donc se conformer. “Cela implique d’élaborer une nouvelle charte graphique, de trouver un nouveau nom, de payer une agence de communication, de racheter un site, de changer nos marques, nos véhicules.», énumère le dirigeant. Sans oublier le remplacement des panneaux de sponsoring présents dans les stades dont l’entreprise est partenaire.

Toutes ces étapes seront donc coûteuses : 60 000 eurosselon Guillaume Bourgeois, qui n’en revient toujours pas : «Il est absurde de pénaliser une PME, voire de la tuer, car le risque de faillite existe.», déplore-t-il. Pour survivre, nous devrons emprunter.

“David contre Goliath”

Guillaume Bourgeois a encore j’ai du mal à digérer l’absurdité de la situation : “Qu’ils soient légalement dans leurs droits est une chose, mais il n’y a pas de mal ! Evidemment, une entreprise basée à Socx ne fait pas d’ombre aux Jeux Olympiques !

La PME fait effectivement le lien entre les marques et les clubs sportifs de la région. “Nous n’utilisons pas la notoriété des Jeux Olympiques, nous faisons notre bon chemin dans un tout autre domaine.ajoute le gérant.

C’est David contre Goliath“, Il regrette. Des négociations sont en cours entre son avocat et les représentants des organisateurs des Jeux. Guillaume Bourgeois espère obtenir un délai pour mener à bien les démarches : il est tenu d’être en conformité dans un délai de 10 jours, il estime qu’il lui faudrait au moins 2 mois.

 
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