Élections législatives dans le Lot-et-Garonne. Des surprises attendues pour les nominations

Élections législatives dans le Lot-et-Garonne. Des surprises attendues pour les nominations
Élections législatives dans le Lot-et-Garonne. Des surprises attendues pour les nominations

Dans le Lot-et-Garonne, hormis Jérôme Cahuzac qui a annoncé sa candidature alors que le prompteur du président de la République était encore chaud, peu de gens ont vu venir la dissolution. C’est donc par l’urgence d’un discours d’après-débâcle que les états-majors se sont lancés dans ces élections législatives dans un mois de juin soudain devenu torride. Les négociations vont à toute vitesse entre les appareils nationaux et locaux et les premières inaugurations devraient avoir lieu ce mardi 11 juin.

1 Continuité au Rassemblement national

La désignation des candidats par la commission nationale d’investiture ne devrait pas surprendre ce mardi 11 juin. Le parti de Jordan Bardella engagera les mêmes personnes sur la ligne de départ que pour les élections de 2022 : Sébastien Delbosq, Hélène Laporte et Annick Cousin. Les deux derniers partent pour conserver les deuxième et troisième circonscriptions. Le premier, président de la fédération départementale, à l’emporter en premier. « Si les candidatures avaient été ouvertes, nous aurions eu beaucoup de monde au portail », souligne-t-il. Nous sommes devenus encore plus populaires depuis ce dimanche. Mais c’est une bonne chose. La porte est ouverte à tous ceux qui souhaitent travailler avec nous, car nous sommes disposés à travailler avec tout le monde. » Une main tendue que Reconquest compte bien saisir. « Nous avons toujours dit que nous étions favorables à une union des droits. Une réunion est prévue ce lundi entre nos différents représentants pour discuter des candidatures communes. Aucune décision ne sera prise d’ici là. Mais s’il n’y avait pas d’accord, la Reconquête prendrait ses responsabilités», indique Geoffroy Gary, chef du parti d’Eric Zemmour dans le Lot-et-Garonne.

2 Objectif d’unité pour la gauche

Du PS au PCF en passant par EELV, LFI ou GRS, chacun guette la fumée blanche validant la stratégie d’une candidature commune et unique dans chaque circonscription. Lundi matin, les premiers doigts se sont levés. Et parfois sans concertation préalable, comme dans le Marmandais, où les socialistes Maud Caruhel et Christophe Courrègelongue, déjà candidats en 2022, se sont positionnés en attendant une décision du Parti Rose. Sur Agen-Nérac, Laurent Bruneau devait faire de même. «Nous organiserons lundi soir un bureau fédéral extraordinaire pour étudier tout cela. Le processus de désignation pourrait très bien passer par un vote des militants», suggère Jon Garay, le premier secrétaire du PS. Si selon Agenais, la partition de Glucksmann « rééquilibre le discours », elle ne doit pas peser sur le choix des candidats. Avoir. Dans la troisième circonscription, Thomas Bouyssonnie s’est installé dans les starters. « La seule condition pour battre le RN, c’est l’unité. Le rassemblement est indispensable», a insisté Guilhem Mirande, le patron des communistes, avant une réunion de ses autorités. Du côté de LFI, c’était silence radio ce lundi.

3 Majorité présidentielle : Lauzzana revient

C’est ce mardi que les candidatures seront officialisées. Au lendemain de l’annonce de la dissolution du Parlement par le chef de l’Etat, une seule certitude : Michel Lauzzana, qui a sauvé la première circonscription de la vague RN en 2022, est sur la ligne de départ. « Je suis candidat à ma succession. Je ne veux pas céder la place au Rassemblement national sans combat. Le RN va conduire le pays à la catastrophe”, a jugé le parlementaire, qui s’est dit “un peu surpris” par l’annonce du chef de l’Etat ce dimanche.” “Nous le soutenons pleinement”, a déclaré Corinne Griffond, la dirigeante de Renaissance dans le Lot-et-Garonne. « Dans les départements, nous aurons un avis consultatif. L’objectif est clair pour notre fédération : qu’il n’y ait plus de députés d’extrême droite après le second tour. » Corinne Griffond a également estimé qu’Alexandre Freschi et Olivier Damaisin, battus en 2022 dans les deuxième et troisième circonscriptions, « n’étaient pas les meilleurs candidats » pour ce nouveau scrutin. Ce dernier, l’un des premiers partisans d’Emmanuel Macron, a indiqué lundi « vouloir peser le pour et le contre d’une candidature et avoir été contacté par Paris ». « . Quant à Alexandre Freschi, qui avait déjà été déconnecté du parti lors des dernières élections législatives, il n’a pas encore fait part de ses intentions ce lundi.

4 Les Républicains avec les Lépreux et Girardi ?

A Villeneuve-sur-Lot, le nom de Guillaume Lepers, maire et président de l’Agglomération du Grand Villeneuvois, revient à plusieurs reprises. L’élu Les Républicains aurait été, avant la loi sur le non-cumul des mandats, le candidat naturel de la droite à partir de 2027. Si, d’aventure, le premier conseiller confirmait sa volonté, il devrait, en cas de victoire, laisse tomber son écharpe de maire et quitte la présidence de l’Agglo. Un bureau politique de LR 47, avec son président Gaëtan Malange et la sénatrice Christine Bonfanti-Dossat, s’est tenu ce lundi après-midi, afin d’établir une stratégie et de choisir les candidats… qui ne manqueraient pas. Les deux têtes pensantes de la fédération ont assuré que LR 47 présenterait des candidats dans chacune des trois circonscriptions. Il pourrait donc s’agir de Guillaume Lepers à Villeneuvois. Les noms de Christian Girardi, maire d’Aiguillon, dans le Marmandais, et de Louis de Cacqueray, au 1temps circonscription, circulent également. Ce dernier était un collaborateur du groupe parlementaire LR à l’Assemblée nationale et sa famille est bien connue dans le Mézinais et l’Agenais (son frère Thibault fut le bras droit du Premier ministre Jean Castex et a joué un rôle déterminant dans la réalisation du pont Camélat). Réponse attendue ce mardi 11 juin.

 
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