Sans Indorama, les Ics auraient sûrement fait faillite

Sans Indorama, les Ics auraient sûrement fait faillite
Sans Indorama, les Ics auraient sûrement fait faillite

L’ICS était confronté depuis des années déjà à des difficultés tenaces, qui se sont accentuées, voire insupportables, notamment à partir de 2012. Il y avait un risque sérieux de dépôt de bilan depuis l’effondrement des revenus.

Ces difficultés conduisirent les autorités à ouvrir une partie de la capitale. La trésorerie de l’entreprise s’était dangereusement détériorée. En conséquence, les dirigeants du Sénégal ont dû recourir à des investisseurs, capables de financer la restructuration et prêts à rembourser par avance une dette colossale.

Sans Indorama, les Ics auraient sûrement fait faillite

En 2014, Indorama a réussi à relancer l’activité ICS (cela seul est une réussite, compte tenu de la situation de l’entreprise au moment de l’acquisition). C’est grâce à ses propres capacités financières et techniques que le groupe Indorama a réussi à redresser ICS.

En août 2014, le groupe Indorama, nouvel investisseur et aujourd’hui premier producteur d’engrais en Afrique subsaharienne, a eu le courage d’investir ses propres capitaux pour sauver les Industries Chimiques du Sénégal, qui cherchaient en urgence un repreneur compétent. pour rembourser les dettes et relancer l’activité de l’entreprise.

Le groupe Indorama, par ses investissements et ses engagements (notamment pour rembourser la dette d’ICS auprès des institutions financières et des fournisseurs impayés), est devenu l’actionnaire majoritaire des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), dans un contexte difficile et particulier. , où les performances de l’entreprise étaient négatives, les usines étaient presque à l’arrêt et l’entreprise était lourdement endettée et au bord de la faillite.

Selon un communiqué consulté, la gestion optimale du groupe Indorama a permis de reconstituer progressivement le capital de l’entreprise, avec des économies d’échelle apportées par la maison mère et un investissement constant dans l’entreprise au cours des 10 dernières années.

Les accords préexistants/actuels entre l’ICS et le gouvernement du Sénégal se sont poursuivis et Indorama a adopté un plan ambitieux de réorganisation de toutes les activités minières et industrielles, avec une contribution immédiate et un investissement de 135 milliards de FCfa.

A ce jour, il y a plus de 400 milliards FCFA d’investissement, afin de relancer et optimiser l’activité minière et industrielle (maintenance globale, évolution de certains systèmes, achats de pièces détachées, etc.), d’investir dans de nouveaux actifs (comme le construction d’une centrale électrique) et de rembourser toutes les dettes.

Grâce à cette gestion rigoureuse et à ces investissements massifs, les ICS sont aujourd’hui en mesure de verser des dividendes à tous les actionnaires. En 2014, les usines étaient quasiment à l’arrêt, elles fonctionnaient à près de 20% de leurs capacités contre plus de 80% en 2023, soit 4 fois plus, grâce aux investissements réalisés et à une bonne gestion.

Forte contribution à l’économie nationale

La récupération et la bonne exploitation de ces importants gisements de phosphate ont depuis contribué positivement à la performance de l’économie sénégalaise. L’engagement d’Indorama dans la création de valeur pour ses parties prenantes et l’économie sénégalaise est visible. Les Ics sont la seule société minière qui transforme du phosphate au Sénégal. Les autres sociétés l’exportent à l’état brut. ICS est la seule entreprise qui recycle ses matières premières au Sénégal. Résultat, des milliers d’emplois sont créés : directs, 5 000 et indirects (des milliers).

Emploi : 96% du personnel permanent est sénégalais.

Le contenu local : C’est plus de 30 milliards de FCFA (année 2023), qui sont redistribués en achats et services de proximité, qui à leur tour créent des milliers d’emplois.

Actionnaires : ICS est la seule société minière dont l’État est actionnaire à 15 %, dans les autres à 10 %, elle verse donc des bénéfices plus importants. Près de 40 milliards FCfa de dividendes sur les 3 dernières années.

Devises étrangères : Premier fournisseur de devises (numéro 1 ou numéro 2 selon les années).

Dettes fiscales : Il convient également de noter que les ICS paient parfaitement leurs impôts et charges fiscales et ne doivent aucun arriéré à l’Etat, contrairement aux déclarations fallacieuses faites de part et d’autre. Une simple vérification auprès des autorités compétentes, en charge des questions fiscales, peut parfaitement étayer ce fait.

 
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