Deux ans plus tard (elle avait obtenu 13,25 % des voix au premier tour), René Thomaïdis sera donc, une nouvelle fois, au nom du Rassemblement national, candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription du Finistère. Retraitée de l’Assedic (devenue Pôle emploi puis France Travail), la Relecquoise de 66 ans n’a guère tergiversé très longtemps avant de prendre sa décision. « Pour moi, c’était très clair, évident. Depuis des années, je travaille sur le terrain, je rencontre et connais beaucoup de monde», assure celle qui est également conseillère régionale ainsi que déléguée départementale du Rassemblement national dans le Finistère.
« Transformer l’essai »
Après le séisme politique de ce week-end, Renée Thomaïdis revient avec un autre appétit et une autre ambition : « Quand on voit les résultats de ce dimanche, ça fait naître un énorme espoir. Il ne s’agit pas d’un vote sanction contre Emmanuel Macron mais d’un vote qui exprime le ressenti des Français. Les gens en ont marre, ils n’en peuvent plus. Ce mécontentement est lié à la question de l’insécurité et à celle du pouvoir d’achat”, pense-t-elle.
La candidate du RN s’y rend donc avec un objectif clair et affiché : remporter ce nouveau scrutin, remporter le siège à l’Assemblée nationale et devenir ainsi le nouveau député de la cinquième circonscription. «Je pense que ce qui s’est passé avec les européennes se répétera lors de ces élections législatives et que nous transformerons l’épreuve. De toute façon, nous y allons pour gagner », affirme Renée Thomaïdis.
Optimisme et enthousiasme
La candidate retrouvera cet optimisme notamment dans l’enthousiasme qu’elle dit constater autour de son parti politique. « Dimanche soir, j’ai eu une visioconférence avec la siège du Rassemblement national, à Paris. A l’annonce des résultats, notre parti comptait 1 500 nouveaux adhérents en une heure. Les gens étaient tellement heureux, tellement enthousiastes qu’après avoir voté pour nous, ils ont décidé de nous rejoindre », conclut-elle.
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