L’animal a été tué le 6 novembre, à Isenay, dans la Nièvre. L’éleveur et le propriétaire de la jument ont décidé de porter plainte et une enquête a été ouverte.
“Ils sont venus me dire qu’il y avait eu un accident chez moi et qu’ils avaient tué un de mes chevaux”confie Diane de Charmasse, une éleveuse qui, le 6 novembre, a appris qu’une jument sur sa propriété privée venait d’être abattue par un chasseur.
Les faits se sont déroulés dans le département de la Nièvre, à Isenay. « Ils (les chasseurs) ont commencé par me dire qu’ils étaient à l’extérieur de mon pré. Je me suis dit qu’ils avaient tort et que le cheval était blessé, alors j’ai couru le soigner”, she adds to our colleagues from France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
Mais désormais, une fois sur place, l’éleveur ne peut que constater la mort de l’animal et accuse le chasseur concerné de l’avoir tué directement sur sa propriété, et non à l’extérieur comme il l’avait précédemment indiqué. Ce dernier aurait également assuré “qu’il avait tué un sanglier en même temps” avant que sa version ne change une fois la gendarmerie présente.
« Il a tiré sur la jument à 70 mètres en pleine terre […] Un accident, c’est une balle qui ricoche ou quelque chose comme ça, mais ici c’est un type qui est entré dans une propriété privée, qui a vu un troupeau de chevaux et qui a tiré.» se lamente-t-elle.
Une jument estimée à 30 000 euros
Toujours selon nos confrères, l’animal qui a été tué est estimé à près de 30 000 euros, était âgé de 14 ans, et était connu du monde équestre pour sa participation à plusieurs concours de saut d’obstacles au niveau national.
De son côté, le propriétaire et cavalier de la jument ajoute : «Dans le Val-d’Oise, j’avais déjà eu affaire à des chasseurs qui tiraient à proximité des chevaux. Mais là, ce que je trouve très inquiétant, c’est que le chasseur a pu confondre une jument grise de 1,70 m avec un sanglier brun de 70 cm. Il faut que quelqu’un me l’explique parce que c’est quand même quelque chose qui me met en colère.
Une enquête a été ouverte et confiée à l’Office français de la biodiversité (OFB).