Après le match, le sélectionneur néo-zélandais Scott Robertson a regretté la relative inefficacité de son équipe en seconde période et a salué la pointe de vitesse de l’ailier français, Louis Bielle-Biarrey….
Comment analysez-vous cette défaite étriquée au Stade de France ?
Je suis fier de ce que nos joueurs ont fait samedi soir. Nous avons joué du très bon rugby, nous avons mis la pression sur les Français mais malheureusement, nous n’avons pas su profiter de toutes les opportunités qui se sont présentées à nous. La France s’est montrée très forte en défense et réaliste en contre-attaque : à ce sujet, Louis Bielle-Biarrey est incroyablement rapide, n’est-ce pas ?
Votre domination en mêlée fermée a-t-elle été suffisamment récompensée en première mi-temps ?
Si vous posez la question, c’est parce que vous devez en avoir une idée… Je pense qu’on a été très bons dans ce secteur de jeu, ce qui nous a permis d’offrir de bons ballons en charnière et sur notre ligne d’attaque.
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Au Stade de France, vous avez moins utilisé le jeu de jambes que lors de vos matchs précédents. Pour quoi ?
Nous voulions garder le ballon le plus possible et générer de la fatigue chez eux. Peut-être aurions-nous dû en dire un peu plus, je ne sais pas… Sur cette rencontre à Paris, nous n’avons tout simplement pas assez mis en valeur nos moments forts.
Le demi de mêlée Cameron Roigard et le pilier gauche Tamaiti Williams ont tous deux fait forte impression au Stade de France. Comment les avez-vous jugés ?
Cameron a pris ses responsabilités, a bien converti les occasions qui se présentaient et finalement, ce match a été un grand moment pour lui : après ce qu’il a montré en Irlande la semaine dernière, il méritait évidemment de débuter contre les Blues. Tamaiti Williams est un joueur de classe mondiale, qui adore la mêlée et reste très efficace dans ce secteur du jeu, naturellement très important à son poste.