arrivée quatrième, La France insoumise trace déjà son cap pour les élections législatives

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La tête de liste Manon Aubry (au pupitre), à ​​la soirée électorale de La France insoumise, à la Rotonde Stalingrad, à Paris, le 9 juin 2024. AGNES DHERBEYS / MYOP POUR « LE MONDE »

La campagne des élections européennes se termine, la campagne des législatives commence. Le tout dans quelques heures, dimanche 9 juin au soir. Au restaurant La Rotonde Stalingrad, situé face au canal de l’Ourcq, à Paris, les cadres et militants de La France insoumise (LFI) ont suivi le mouvement de cette soirée électorale particulière, dont les résultats ont été rapidement balayés par le cataclysme de l’annonce. de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

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Premier acte à 20 heures : sourires et acclamations, parfois un peu exagérés, à l’annonce des résultats des élections européennes. L’espoir, aussi, que le score augmente encore, avec la montée progressive des bureaux de vote le soir. Avec 9,8% des voix, la liste conduite par Manon Aubry a fait mieux que lors des précédentes élections européennes, en 2019. Déjà candidate il y a cinq ans, elle a amélioré son score de près de quatre points par rapport aux décevants 6,31% qui l’avaient obtenue. était son lot à l’époque et envoya entre 9 et 10 députés au Parlement européen.

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Rima Hassan, à l'annonce des résultats des élections européennes, lors de la soirée électorale de La France insoumise, à la Rotonde Stalingrad, à Paris, le 9 juin 2024.

Rima Hassan, à l’annonce des résultats des élections européennes, lors de la soirée électorale de La France insoumise, à la Rotonde Stalingrad, à Paris, le 9 juin 2024. AGNES DHERBEYS / MYOP POUR « LE MONDE »

L’annonce du score déclenche, chez les cadres et militants, : « Rima députée ! » La juriste franco-palestinienne Rima Hassan, candidate en septième position sur la liste LFI, est élue. La conclusion d’une campagne dans laquelle l’engagement pour la cause palestinienne a joué pleinement son rôle. Lors de son discours, Manon Aubry cible principalement le chef de l’État : « La première leçon, c’est la défaite et la déroute du macronisme. (…) Macron n’a plus la légitimité pour poursuivre sa politique de planification sociale. Il doit abandonner sa réforme de l’assurance chômage. » Contrairement à Jordan Bardella, candidat du Rassemblement national, la tête de liste LFI n’appelle pas à la dissolution.

Un combat entre deux visions de la France

Au fur et à mesure que la soirée avançait, les estimations augmentaient. Alors que celles d’Ipsos lui donnaient d’abord 7,8% vers 20 heures, la liste de Manon Aubry a franchi les 10% vers 22 heures, ce qui a suscité une vague d’applaudissements. Au final, LFI se rapproche de ce score à deux chiffres, qui reste moins éloigné que prévu de la liste de Raphaël Glucksmann (Place publique-Parti socialiste).

Ce n’est que lorsque le chef de l’État a pris la parole, vers 21 heures, que tout le monde est resté un instant abasourdi. La dissolution de l’Assemblée nationale est prononcée. Mais le choc est de courte durée. Il y a quelques mois, ce scénario hantait les discussions des « rebelles » avec le reste de la gauche. La députée LFI de Paris Danièle Obono ne dit rien “pas de surprise” : « Nous avons évoqué ce scénario pour tenter de convaincre les collègues du Nupes [Nouvelle Union populaire écologique et sociale]avec l’idée que Macron pourrait se dissoudre au moment où la gauche se désunira… »

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