Seul membre de la majorité présidentielle ardennaise, Lionel Vuibert prend note de l’annonce du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. ” C’est le président qui choisit et décide, vous savez… Je respecte sa décision, commente le député (Agir, Charleville-Rethel). Nous allons aller aux élections. Nous ne pouvons pas ignorer ce qui s’est passé lors des élections. Il redonne la parole aux Français. Ce score (à l’extrême droite, ndlr) est très, très élevé. Il faut tirer des conclusions. »
“Ce ne sera pas un combat facile”
S’il se donne la soirée pour réfléchir, notamment pour en parler avec (sa) famille), l’élu avance déjà qu’il « (va) ne pas échapper au vote « . Et d’ajouter : « Ce ne sera pas un combat facile. J’avais déjà mené une campagne difficile la première fois. En m’engageant en politique, je savais que ce risque existait, et encore plus lorsqu’on n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée. » Lors des élections législatives, Lionel Vuibert l’a emporté au second tour par seulement 198 voix face au candidat du Rassemblement national.
Conçoit-il cela comme un vote sanction contre sa propre action dans les Ardennes ? ” Je ne pense pas qu’il devrait y avoir un lien direct ici. Chaque élection a ses spécificités. Les Français voulaient envoyer un message. D’ailleurs, ce n’est pas seulement la majorité présidentielle qui en a fait les frais, je constate que tous les partis pro-européens, sauf peut-être Glucksmann et les socialistes, déclinent. »
