Il ne le dit pas et ne le dira sûrement jamais, car il connaît trop bien la rudesse des océans, l’épreuve de la course en solitaire. But Maxime Sorel (VandB – Monbana – Mayenne) secretly aims to win the 2024 Vendée Globe. Un rêve qui n’est pas impossible puisque, avec son imoca à foils de deuxième génération, il fait partie des outsiders. S’il ne dispose pas des performances des tout derniers bateaux de Charlie Dalin (Macif) ou de Thomas Ruyant (Vulnérable), il peut surprendre avec d’autres armes. « J’ai changé mentalement et physiquement depuis mon dernier Vendée Globe. Je ne vais pas me battre avec les mêmes armes, j’ai un bateau à foils de deuxième génération donc on a quelque chose à montrer. Après, il ne faut rien faire.
Cette absurdité relève du sens marin. Ne pas casser, ne pas forcer, ne pas vouloir aller trop loin en poussant le bateau dans ses retranchements. Mais sur le Vendée Globe, Maxime Sorel sait aussi que des dégâts peuvent arriver. Que ce soit ce soir sur ses imoca ou ceux des autres. “Tout est nouveau”, dit-il en comparant son dernier départ. Du bateau à l’homme.
A LIRE AUSSI. Un départ en paix
The adopted Mayennais left Sables-d’Olonne in “J’attends beaucoup de choses”. Cela faisait quatre ans qu’il attendait ce départ. “Avant même la fin de mon dernier Vendée Globe, j’avais dit que j’avais envie de recommencer, note le skipper cancalais. Tout simplement parce que la nuit dernière, je n’ai pas eu le temps de faire une sorte d’introspection, de retour sur l’ensemble de ma course à cause des conditions. J’ai aussi hâte de découvrir des mers du sud qui sont différentes du dernier Vendée Globe, car c’était plutôt agité.
Sa dernière attente rime avec ses ambitions et est sans doute la plus importante à ses yeux. : “tout savoir.” Une vitesse qui lui permettrait de rêver de remonter les côtes brésiliennes l’année prochaine, une rapidité qui lui permettrait d’arriver à cette dernière nuit d’introspection tout en étant à la lutte pour le prestigieux trophée.