Les partis fédéraux doivent connaître les noms des élus au service des puissances étrangères

Les partis fédéraux doivent connaître les noms des élus au service des puissances étrangères
Les partis fédéraux doivent connaître les noms des élus au service des puissances étrangères

L’ancien directeur du SCRS, Richard Fadden, a déclaré que le Canada ne pouvait pas se permettre que les allégations concernant la collusion des parlementaires avec des puissances étrangères ne soient pas résolues. Il propose que les chefs des partis d’opposition aux Communes soient informés des noms des députés et sénateurs compromis. Fadden a été conseiller à la sécurité nationale auprès de Justin Trudeau et Stephen Harper.

Trudeau a déjà accès à la version confidentielle du rapport dévastateur du Comité parlementaire sur la sécurité nationale. L’actuel directeur des services secrets, David Vigneault, exhorte également les chefs de parti à prendre les choses en main, notamment en congédiant un ou plusieurs membres de leur caucus et en leur interdisant de se présenter aux prochaines élections.

En effet, si les noms des « traîtres » ne sont pas rendus publics, les électeurs ne sauront pas lors des prochaines élections si le candidat pour lequel ils souhaitent voter est un agent d’une puissance étrangère.

Il ne fait aucun doute selon le rapport que les députés et/ou sénateurs qui ont collaboré avec des puissances étrangères ont enfreint la loi.

Vigneault a déclaré aux députés que si ces collusions restaient impunies, les puissances étrangères hostiles seraient encouragées à agir encore plus agressivement. Les libéraux refusent de divulguer les noms des parlementaires complices. Trudeau a été informé de la situation par le SCRS en 2019 et n’a rien fait jusqu’à ce que des révélations médiatiques l’obligent à agir.

Leblanc contredit par son chef Trudeau

L’ineffable ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, affirme qu’aucun pays ne divulguera jamais publiquement des informations aussi sensibles. Comme d’habitude, c’est dans les pommes de terre. Il n’a pas entendu son chef Justin révéler aux Communes que des agents indiens seraient impliqués dans le meurtre du citoyen canadien d’origine indienne Hardeep Singh Nijjar.

Il faut absolument que ces parlementaires soient identifiés. Et le mot trahison dans leur cas, c’est nécessaire. Ils pourront présenter leur défense devant la Chambre et le Sénat. Et pour ceux dont la duplicité traîtresse est confirmée, ils devraient être expulsés du Parlement par un vote de leurs pairs.

Le député espion Fred Rose

Ils ne seraient pas les premiers à le être. Fred Rose, le seul député à avoir été expulsé de la Chambre des communes pour espionnage, était également le seul député communiste jamais élu au Parlement. Il représentait Cartier, une circonscription du Mile-End à Montréal. Né à Lublin, en Pologne, en 1907, Fred Rose a fréquenté le lycée juif francophone de la ville avant que sa famille n’émigre au Canada. Rose dirigeait un réseau d’une vingtaine d’espions pour Moscou, intéressés par le développement de la bombe atomique, une partie des recherches se déroulant dans les locaux de l’Université de Montréal.

Rose, qui n’a jamais reconnu sa culpabilité, a été condamné à six ans de prison qu’il a purgés au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul. Libéré en 1951 après quatre ans et demi de détention, il contesta sans succès la révocation de sa citoyenneté canadienne en 1957. Il décéda en mars 1983 à Varsovie, à l’âge de 75 ans. Un amendement, connu sous le nom d’« amendement Fred Rose », fut par la suite à la Loi sur la citoyenneté afin qu’un tel retrait de la citoyenneté canadienne ne puisse plus jamais se reproduire. On se demande pourquoi, lorsqu’il s’agit d’un traître comme Fred Rose.

Documents d’archives détruits

Mystérieusement, les pages du journal personnel du premier ministre Mackenzie King traitant de Fred Rose ont disparu, ainsi que la plupart des autres documents traitant de son cas dans les archives de l’ancien premier ministre.

La GRC a également détruit son « dossier Trudeau » en 1968, dans les jours qui ont suivi son accession au poste de premier ministre, sans que les procédures requises soient respectées. Un ancien membre du service m’a raconté que ce dossier considérable révélait, entre autres, une amitié entre Pierre-Elliott Trudeau et un Chinois de McGill considéré comme un agent de Pékin. En 1988, le SCRS a également détruit les dossiers secrets compilés par la GRC sur John Diefenbaker et Lester B. Pearson. Sans doute plus pour protéger leur réputation posthume que pour la sécurité de l’État canadien.

 
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