Les anciens salariés demandent à l’État de reprendre ces industries

Les anciens salariés demandent à l’État de reprendre ces industries
Les anciens salariés demandent à l’État de reprendre ces industries

Le Conseil national des chefs d’entreprise du Sénégal (Cndes), le Groupement du secteur privé et du développement (Gspd) et les anciens salariés des Industries Chimiques du Sénégal (Ics) ont dévoilé, vendredi, les raisons de la faillite de l’Ics, une fois le fleuron de son industrie, mais aussi la situation catastrophique que traverse l’entreprise. Sur le plan financier, il ressort que l’entreprise « n’apporte rien au Sénégal car elle ne paie ni impôt sur le revenu, ni TVA, ni droits de douane, ni redevances minières auxquelles sont entièrement soumises toutes les autres entreprises ».

Selon Abdou Aziz Ndiaye, ancien employé d’ICS, l’entreprise doit « plus de 200 milliards de FCFA au Sénégal ». Sur le plan agricole, il souligne que l’usine d’engrais de Mbao, capable de produire 250 mille tonnes par an, ne répond pas actuellement aux besoins de l’agriculture sénégalaise qui sont de 150 mille tonnes par an.

De plus, ajoutent-ils, l’usine ne reçoit pas l’acide phosphorique nécessaire à sa production. Il dénonce que sur les 12 membres qui siègent au Conseil d’Administration, le Sénégal ne compte que 2 représentants.

« Les sphères directionnelles sont occupées par les Indiens. Sur les 70 dirigeants, 60 sont indiens. Les salariés sénégalais qui partent à la retraite sont remplacés par des Indiens. Il y en a plus de 200 à la mine de phosphate. Les salariés sénégalais sont passés de 2 500 à 1 500. Pour la sous-traitance, les entreprises sénégalaises sont quasiment réduites à néant. Priorité aux biens et services d’origine indienne», fulmine M. Ndiaye.

La solution pour la reprise des ICS par le Sénégal

Pour la reprise du contrôle des Ics par le Sénégal, ces anciens salariés des Ics réclament la renégociation du contrat, le paiement de redevances par Ics/Indorama estimées à 300 milliards FCFA et le renouvellement de l’accord Etat du Sénégal/Ics. Ils pensent que si l’Etat du Sénégal reprend le contrôle d’Ics en redevenant actionnaire majoritaire, il pourra ouvrir le capital au secteur privé.

 
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