l’essentiel
Avec un ratio de 27,3 licenciés pour 1 000 habitants, le Gers se classe en première position parmi les départements de France les plus amateurs de rugby, selon une étude récemment publiée par le Smappen, spécialiste du géomarketing.
La terre d’Ovalie gersoise n’est pas un cliché mais une réalité qui s’est imposée au fil des années. Une récente étude statistique l’a confirmé cette semaine. Spécialiste du géomarketing, la société Smappen a publié une « data meeting » spéciale olympique, dans laquelle elle dévoile la liste des départements les plus fans de football et de rugby. Si le Gers ne figure même pas dans le Top 50 du ballon rond, il confirme son amour du ballon ovale en occupant la première place des départements français où la part de la population pratiquant le rugby est la plus importante, avec une moyenne de 27,3. licenciés pour 1 000 habitants*. Un ratio bien supérieur aux deux autres départements qui complètent le podium, les Hautes-Pyrénées (23,3) et les Landes (21,5).
Déjà largement plébiscité pour la qualité de sa formation, symbolisée par les « Quatre Mousquetaires » du XV de France (Dupont, Jelonch, Alldritt et Bourgarit) mais aussi par le capitanat de Paulin Riva en équipe de France à 7, récemment sacré à Madrid, le Le Gers confirme donc sa position de place forte du rugby en France. Pour la présidente du Comité Départemental du Rugby Laetitia Pachoud, l’étude de Smappen est évidemment une Source de satisfaction. « C’est une fierté, pas pour moi mais pour le rugby gersois et pour tous nos éducateurs et dirigeants qui œuvrent toute l’année dans les clubs », dit-elle. « C’est aussi une fierté pour nos cadres départementaux (Marion, Bastien, Lucas, Valentin, Laurie) et pour nos trois CTC (NDLR : conseillers techniques des clubs) qui couvrent le département et qui accompagnent les clubs dans leur développement.
« Nous avons continué à progresser ces 5 dernières années »
Rien ne serait possible sans l’activité des 24 clubs – bientôt 25, le VVAL’XV reprenant l’année prochaine l’activité compétition – répartis sur l’ensemble du département, au sein desquels évoluent plus de 5 000 licenciés, un cap historique franchi après les derniers Mondiaux. Coupe de France. « L’année dernière, nous étions aussi le département le plus dynamique de France. Nous n’avons cessé de progresser ces 5 dernières années”, affirme Laetitia Pachoud, tout en rendant hommage aux clubs gersois. « Il faut rendre à César ce qui est à César, ce sont les clubs qui animent les terrains chaque week-end. Mais je pense qu’il y a un travail qui se fait entre les clubs et le Comité, avec la mise à disposition de nos cadres départementaux au sein des clubs. Toutes nos actions nous permettent de mettre le rugby en avant. Comme on est dynamique et qu’on occupe le terrain, on match à chaque fois. ‘avoir des membres présents.’
Malgré cette position favorable, il n’est pas question de nous reposer sur nos lauriers. Le Comité poursuit son action dans tous les domaines, comme ce fut le cas le mois dernier lors du passage de la flamme olympique, ou comme c’est le cas ces jours-ci à l’occasion de la Semaine verte, organisée dans les collèges Gersois. Il compte aussi surfer sur la vague olympique pour développer la pratique du rugby à 7. « On commence à avoir une belle empreinte sur le département », assure Laetitia Pachoud.
Reste à savoir si les élections prévues pour la fin de l’année changeront cette belle dynamique. Pour Laetitia Pachoud, rien à craindre : « Avec ou sans moi, le département est armé pour conserver cette première place, même si c’est difficile dans le contexte économique actuel. A nous d’être inventifs pour pouvoir aider les clubs et leurs proposer des activités qui les rendent encore plus dynamiques », conclut-elle.
L’étude de Smappen a été réalisée à partir des données 2022 fournies par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP).
