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affrontements entre manifestants et policiers, trois blessés

affrontements entre manifestants et policiers, trois blessés
affrontements entre manifestants et policiers, trois blessés

La tension est à son comble ce samedi lors du rassemblement dans le Tarn, interdit par la préfecture, contre l’autoroute A69 Castres-Toulouse. Des heurts entre des opposants cagoulés au chantier et les forces de l’ordre ont éclaté dans l’après-midi près du village de Puylaurens.

Deux gendarmes ont été blessés, l’un touché par un cocktail Molotov, l’autre par un mortier d’artifice, selon la préfecture. Un manifestant a également été blessé au mollet.

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Plusieurs collectifs locaux et le Soulèvement de la Terre avaient appelé ce samedi après-midi à une « Manif’Action », point d’orgue de la mobilisation de la « Roue Libre », qui a débuté vendredi et se termine dimanche. Vers 14 heures, quatre cortèges s’élancent sur des chemins ou des routes de campagne. Dans le cortège principal, le plus intense, les militants écologistes ont défilé sous un soleil de plomb dans une ambiance festive, derrière un camion sonore diffusant de la musique techno. On pouvait voir des drapeaux du MPA, d’Extinction, de Sud-Solidaires, ainsi que quelques drapeaux palestiniens. Un autre cortège avait également quitté le camp avec dans ses rangs « des personnes radicalisées, déterminées à commettre des actes de violences », selon la préfecture du Tarn.

Tirs de gaz lacrymogènes et de mortiers et feux d’artifice

Les premières tensions sont apparues vers 15 heures lorsque « 250 manifestants radicalisés » ont tenté de rejoindre une route départementale. La police a utilisé des grenades lacrymogènes pour les disperser et éloigner les manifestants de la route qui mène au chantier de construction de l’autoroute.

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De leur côté, des manifestants vêtus de noir et cagoulés ont tiré des mortiers de feux d’artifice en direction des gendarmes. « Une fois de plus, les associations qui ont appelé à manifester servent de sécurité aux violents venus casser des choses. Cela conforte pleinement l’arrêté d’interdiction et le déploiement important des forces de sécurité intérieure », poursuit le communiqué de la préfecture du Tarn.

Entre 2 000 et 5 000 manifestants près de Puylaurens

Près du village de Puylaurens, le rassemblement a rassemblé 4 000 à 5 000 militants selon les organisateurs, 2 000 selon la préfecture. En fin de matinée, lors d’une conférence de presse tenue sous un chapiteau, un porte-parole des Soulèvements de la Terre a dénoncé « un massacre des terres au profit du profit ». “Nous n’allons pas être impressionnés et ils ne nous enlèveront pas la joie de combattre ensemble”, a-t-il ajouté.

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En milieu de matinée, lors d’une manifestation entre le campement de protestation situé à proximité du village de Puylaurens et le chantier d’autoroute voisin, des militants de la Confédération Paysanne ont dénoncé la « bétonisation » et « l’artificialisation des sols ».

Environ 1 600 policiers et gendarmes mobilisés

La manifestation écologiste, qui n’a pas été officiellement déclarée, a été interdite par la préfecture du Tarn, à la demande du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, par crainte de violences. Un recours contre l’interdiction de mobilisation a été déposé vendredi devant le tribunal administratif de Toulouse, qui l’a rejeté. Environ 1 600 gendarmes et policiers ont été dépêchés aux portes de Puylaurens. Des hélicoptères de la gendarmerie survolent en permanence la zone de rassemblement.

Pourquoi le chantier de l’A69 est-il critiqué ?

Construite au nom du désenclavement du bassin de Castres et de Mazamet, soutenue par une majorité d’élus locaux et régionaux, l’A69 (53 km) est critiquée par les mouvements de gauche, écologistes et scientifiques qui dénoncent la destruction des zones humides, des exploitations agricoles. terres, arbres, écosystèmes et nappes phréatiques, pour un gain de temps, selon eux, peu important. Les travaux ont débuté en 2023 et l’autoroute devrait être mise en service fin 2025.

 
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