Le meurtrier Marc-André Grenon admet avoir fait grève au Québec il y a 24 ans

Le meurtrier Marc-André Grenon admet avoir fait grève au Québec il y a 24 ans
Le meurtrier Marc-André Grenon admet avoir fait grève au Québec il y a 24 ans

Marc-André Grenon reconnaît avoir tenté d’ôter la vie à une jeune femme de 20 ans au Québec en juillet 2000, deux mois après avoir tué Guylaine Potvin à Jonquière.

Grenon, 49 ans, a comparu par vidéoconférence vendredi matin au palais de justice de Québec. Du pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, il a plaidé coupable à une accusation de tentative de meurtre et à une autre d’introduction par effraction.

Dans la nuit du 3 juillet 2000, il s’est introduit par effraction dans l’appartement de sa victime à Sainte-Foy. Karine St-Denis, alors étudiante à l’Université Laval, dormait lorsqu’il l’a violemment attaquée. La victime s’est réveillée avec les mains de Grenon autour du cou, essayant de l’étrangler.

Karine St-Denis a ensuite été laissée pour morte par son agresseur.

Vous avez causé un préjudice indescriptible et impensable à la victime. Les conséquences sont importantes et le seront pour toujours.

Une citation de Juge Carl Thibault

Après avoir repris conscience, la jeune femme a tenté de composer le 911, mais le fil enroulé qui reliait le combiné téléphonique à la base avait été volé.

Au cours de l’enquête, l’analyse des morceaux de clous trouvés sur les lieux du crime a permis de relier l’agresseur à l’ADN recueilli sur les lieux du meurtre de Guylaine Potvin, survenu deux mois plus tôt.

La victime réagit

Karine-St-Denis, aujourd’hui âgée de 44 ans, n’a pas assisté au plaidoyer de culpabilité de son agresseur. Elle a préféré passer ce moment en privé pour éviter de revivre le traumatisme qu’elle a vécu.

Par email, elle a exprimé sa déception face à la condamnation de son agresseur pour les faits commis en juillet 2000. Même si elle estime que la décision du juge est conforme à la loi – puisque les deux peines sont simultanées – elle dit avoir le sentiment que Marc- André Grenon « ne purgera pas une seule minute de prison » pour ce qu’il lui a fait.

Un portrait de Marc-André Grenon. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Shannon Desbiens

Nos pensées vont à la victime. Nous tenons à souligner son courage, sa détermination et sa persévérance. Nous espérons sincèrement que le bouclage de l’affaire lui permettra de tourner la page et de vivre plus librement.a fait valoir le procureur criminel et pénal, Pierre-Alexandre Bernard.

Fin de la procédure judiciaire

En février, Marc-André Grenon avait déjà été condamné à perpétuité pour le meurtre au premier degré de Guylaine Potvin à Jonquière, également en 2000. Il avait fait appel de sa condamnation.

À la sortie de la salle d’audience de Québec, Pierre-Alexandre Bernard a annoncé que toutes les procédures judiciaires sont désormais terminées.

Nous avons été informés du dépôt d’un avis de retrait des avocats de la défense qui mettrait officiellement fin aux procédures d’appel pour le dossier qui s’est déroulé cet hiver à Chicoutimi.dit l’avocat.

L’avis de retrait a été officiellement déposé à la Cour d’appel du Québec. Mars 2024″, « texte » : « La recourante, par la voix de ses avocats soussignés, Mes Karine Poliquin et Vaessa Pharand, retire son acte d’appel déposé le 21 mars 2024″}} »>La recourante, par la voix de ses avocats soussignés, Mes Karine Poliquin et Vaessa Pharand, retire son avis d’appel déposé le 21 mars 2024.peut-on lire dans le document judiciaire.

Les parents de Guylaine Potvin n’ont pas répondu à nos appels. Me Pierre-Alexandre Bernard leur a parlé jeudi soir. Nous avons ressenti un grand soulagement de leur parta-t-il indiqué.

Un lourd dossier judiciaire

Marc-André Grenon purge déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité. Sa nouvelle condamnation alourdit cependant son casier judiciaire et pourrait retarder ses possibilités de libération conditionnelle.

ans pour tentative de meurtre, il y a fort à parier que la période d’inéligibilité [à une demande de libération conditionnelle] sera de plus de 25 ans, et il arrive que les gens ne soient jamais libérés », « texte » : « Avec une deuxième peine de 15 ans pour tentative de meurtre, il y a fort à parier que la période d’inéligibilité [à une demande de libération conditionnelle] ça fera plus de 25 ans, et il arrive que les gens ne soient jamais libérés”}}”>Avec une deuxième peine de 15 ans pour tentative de meurtre, il y a fort à parier que la période d’inéligibilité [à une demande de libération conditionnelle] ça fera plus de 25 ans, et il arrive que les gens ne soient jamais libérésa expliqué la criminaliste Marie-Hélène Giroux, en entrevue à l’émission Isabelle Richer.

Avec les informations de Camille Carpentier et Louis Martineau

 
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