Nous parlons ici des chiffres au niveau mondial qui indiquent par exemple que le mois d’octobre 2024 était le deuxième octobre le plus chaud de l’histoire après celui de 2023. Nous avons donc observé 15,25 ° C de moyenne de température, ou 1,65 ° C au-dessus de la préindustrie niveaux. Si ce type d’enregistrement commence à être courant, c’est la fréquence qui est de plus en plus experte experte. Par exemple, il s’agissait du 15e mois d’une période de 16 mois avec des températures en moyenne de + 1,5 ° C.
Selon Copernicus, il est plus que probable que la température moyenne pour l’ensemble de 2024 sera de 1,55 ° C au-dessus des niveaux industriels, au-delà de l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, qui visait à maintenir l’augmentation en dessous de deux degrés, et si possible en dessous d’un degrés et demi.
Pour en savoir plus sur ces résultats et les effets concrets sur notre climat, nous avons posé quelques questions à Xavier Fettweis, climatologue à l’Université de Liège. “Un monde à + 1,5 ° C est une Belgique à + 2,5 ° C, en faitdit-il tout de suite. Si nous avons observé des températures aussi élevées ces derniers mois, c’est à cause de la température des océans, qui se réchauffent depuis janvier 2023. Il y a une machine qui a été lancée et nous ne savons pas si cela s’arrête à un moment donné .“
Le réchauffement climatique d’origine humaine a atteint un «taux sans précédent», mais il y a «un certain optimisme»
Ce qui l’inquiète, c’est que les observations actuelles vont au-delà de la modélisation sur lesquelles les experts se basent. “Les modèles ont sous-estimé ce que nous voyons aujourd’hui, personne ne s’attendait à ce réchauffement en ce momentil prévient. Il est possible que certains processus ne soient pas encore suffisamment pris en compte dans les modèles.“
La question aujourd’hui est de savoir si nous pouvons toujours arrêter cette machine. “Soit nous sommes confrontés à une variation naturelle du climat et les choses se calmeront tout en restant dans un contexte de réchauffement climatique, soit nous sommes confrontés à un phénomène de fuite durable. C’est une question ouverte pour les années à venir. Nous devons nous rappeler que les experts disent tous qu’avec une augmentation des températures de 1,5 ° C au fil du temps, nous nous dirigeons vers une catastrophe. Il y a donc beaucoup à faire à COP29… ce qui est certain, c’est que nous sommes prêts à augmenter les températures jusqu’en 2050, même si nous prenons de fortes mesures.“