« Pour une gauche qui défend les intérêts de la France, il faut une gauche qui secoue l’Europe »

« Pour une gauche qui défend les intérêts de la France, il faut une gauche qui secoue l’Europe »
« Pour une gauche qui défend les intérêts de la France, il faut une gauche qui secoue l’Europe »

Plusieurs signataires, dont Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, invitent à voter pour la liste Gauche unie, menée par le communiste Léon Deffontaines, le 9 juin.

Dans quelques jours, les Français seront appelés aux urnes pour élire leurs députés européens.

Ils feront leur choix, au terme d’une campagne électorale en surface, où leurs inquiétudes ont été étouffées par des postures politiques et des jeux médiatiques dégradants pour notre démocratie. Avec la liste Gauche unie pour le monde du travail, menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel, nous avons œuvré pour inverser cette tendance.

Non à l’Europe de la part de la Commission Van der Leyen

C’est pourquoi nous avons parlé de l’Europe telle qu’elle est et non telle que certains voudraient vous la présenter. Celui où la Commission Van der Leyen, avec la complicité des gouvernements, multiplie les traités de libre-échange avec l’autre bout du monde, ce qui est à la fois néfaste pour notre planète, mais aussi pour nos travailleurs et nos agriculteurs, soumis à une concurrence déloyale.

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C’est pourquoi nous avons parlé de cette folie qui pousse certains à plaider pour un nouvel élargissement à l’Est, avec pour conséquence un dumping fiscal et social inimaginable, mais aussi pour un « saut fédéral », dans lequel notre pays et nos concitoyens perdraient. contrôle des décisions en matière de diplomatie et de défense. Tout cela en nous alignant toujours plus étroitement sur l’OTAN et les États-Unis, sans nous rendre compte que l’instabilité politique américaine pourrait bientôt nous laisser sans protection contre la résurgence des impérialismes.

C’est pourquoi nous avons parlé de nos services publics, mis à mal par la concurrence libre et non faussée consacrée par le droit européen. Aujourd’hui encore, ces règles injustes conduisent au démantèlement du fret ferroviaire, alors même que la transition écologique devrait le rendre évident.

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Enfin, que dire de la désindustrialisation qui a touché notre pays, au profit de l’Allemagne, de la Chine et des États-Unis ? Perdre son industrie, ce n’est pas seulement perdre quelques points de PIB, mais un tissu économique qui offre des emplois non précaires, à caractère collectif, avec une forte syndicalisation.

Le développement de l’emploi industriel a permis de créer une classe moyenne importante et de favoriser la conquête de nouveaux droits sociaux. La désindustrialisation a conduit à la précarité de l’emploi, à la stagnation des salaires et à la perte de certains droits sociaux. C’est ce qu’il faut réparer en ne laissant plus voler notre pays et nos concitoyens pour satisfaire les propriétaires du capital.

Réparer les dégâts de l’Europe néolibérale

Réparer les dégâts de l’Europe néolibérale, c’est aussi ne plus se soumettre aux priorités politiques allemandes : Berlin voulait détruire l’avantage français qu’était son parc nucléaire de qualité.

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En alignant le prix de l’électricité sur celui du gaz, nos factures énergétiques ont grimpé en flèche avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a révélé la dépendance de nos voisins au chantage du Kremlin. En ce sens, avec Emmanuel Maurel au Parlement européen, pendant 10 ans, nous avons combattu avec succès le traité de la Charte de l’énergie.

Élire de nouveaux députés européens avec la Gauche unie pour le monde du travail, c’est l’assurance de voir ce travail amplifié. C’est la garantie d’avoir des représentants sur lesquels nous pouvons compter pour défendre notre souveraineté démocratique et promouvoir les principes universalistes et laïcs si chers à notre histoire républicaine. C’est la certitude d’envoyer au Parlement des femmes et des hommes qui ont dit NON au traité constitutionnel européen de 2005.

Le 9 juin, faisons partie de cette histoire en votant pour la liste de la Gauche Unie !

Signataires :

Emmanuel Maurel, député européen et co-fondateur du GRS

Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre et co-fondatrice du GRS

Brigitte Blang, candidate du GRS

Laurent Miermont, candidat GRS, ancien adjoint au maire du 13 ardt de Paris

Elisabeth Jutel, traductrice, artiste, candidate GRS

Nathalie Moine, conseillère départementale GRS de Seine-et-Marne, conseillère municipale de Saint-Pathus

David Cayla, Maître de conférences en économie et essayiste

Samia Jaber, conseillère départementale du Territoire de Belfort, candidate de L’Engagement

Thierry Cotelle, conseiller régional d’Occitanie, président de la MRC

Anthony Gratacos, porte-parole du GRS, conseiller départemental de Seine-et-Marne, conseiller municipal de Moussy-le-Neuf

Chloé Petat, chargée de projet, candidate GRS

Céline Piot, conseillère municipale et communautaire de Mont-de-Marsan, candidate du GRS

Naïma Sayad, avocate, candidate du GRS

Catherine Coutard, médecin urgentiste, vice-présidente de la MRC

Christophe Mouton, adjoint MRC au maire de Chatillon

Martine Souvignet, adjointe MRC au maire du 3e arrondissement de Lyon

Marie Pierre Gleize, adjointe MRC au maire de Ramonville

Denis Durand, maire MRC de Bengy sur Craon

Isabelle Amaglio-Térisse, co-présidente LRDG, conseillère municipale et communautaire de Sartrouville, candidate sur la liste Gauche Unie

 
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