le plateau liturgique de 110 tonnes s’apprête à quitter le Loiret pour rejoindre Paris

le plateau liturgique de 110 tonnes s’apprête à quitter le Loiret pour rejoindre Paris
le plateau liturgique de 110 tonnes s’apprête à quitter le Loiret pour rejoindre Paris

Le plateau liturgique, sur lequel sera posé l’autel, scène des messes de la cathédrale Notre-Dame, vient d’achever son “assemblage à blanc”, dernière étape avant que toutes les pièces ne soient envoyées à Paris pour son installation définitive.

Le cœur de la cathédrale Notre-Dame est situé à Châteauneuf-sur-Loire. Le plateau liturgique, élément central de la cathédrale, qui portera l’autel, y fut monté.

Ce sont les sociétés H. Chevalier et Baudin Châteauneuf qui ont conçu cette pièce majeure. H. Chevalier est spécialisé dans la taille de pierre, tandis que Baudin Chateauneuf est expert dans la conception et la fabrication de structures métalliques. Cette dernière, située à Châteauneuf, a notamment participé à la rénovation de l’ascenseur nord de la Tour Eiffel, de l’Assemblée nationale, de la Comédie Française, des gares d’Austerlitz, Saint-Lazare, Est et Lyon. …

“Nous travaillons souvent sur des œuvres connues, mais Notre-Dame est particulière.”

Damien Colombot (Président de Baudin Châteauneuf)

Trois ans de conception

Il aura fallu trois ans à compter de sa conception pour achever le plateau liturgique. Avant-dernière étape avant l’installation de l’imposante structure de 100 tonnes dans la cathédrale : les deux entreprises ont réalisé un assemblage à blanc de la plateforme dans les hangars de l’entreprise Baudin Châteauneuf.

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« Cet assemblage à blanc nous permet de faire les derniers raccordements, d’ajuster tous les petits détails qui auraient pu gêner le sprint final », explique Nicolas Dolé, chef de la division monuments historiques chez H. Chevalier.

Les équipes de Baudin Chateauneuf et H. Chevalier ont conçu ensemble cette œuvre.

Car si les équipes ont mis deux mois pour assembler les différents éléments (du 8 avril au 6 juin), sur le chantier de Notre-Dame de Paris, le temps dont bénéficieront les équipes de Baudin Châteauneuf pour installer la structure métallique qui supporte le tout sera cela ne durera que sept jours. Le terrain sera alors laissé à H. Chevalier, pour la totalité de la partie marbre.

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Dès l’assemblage des ébauches terminé, les deux équipes s’emploieront à numéroter chaque pièce, à l’organiser et à la stocker efficacement, afin qu’une fois sur place, tous les travaux puissent être réalisés le plus facilement possible. Rendez-vous fin août, à Paris, où le plateau liturgique pourra enfin reposer pendant des siècles.

Jeffrey Carpentier

 
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