l’essentiel
Depuis le 30 mai, la situation était devenue très tendue entre les maires du Fumelois et les représentants de l’Etat. Ils ont menacé de déclencher une grève des bureaux de vote lors des élections européennes.
Depuis plus d’une semaine, les téléphones s’échauffent au niveau régional, représentants de l’Etat, maires ruraux du département, mais aussi de Dordogne, tous concernés par « le train de la colère ». Un mouvement de grève des urnes sans précédent se profilait à l’horizon des élections européennes.
Gilbert Guérin, président de l’association des maires ruraux du Lot-et-Garonne, a reçu aujourd’hui une lettre, signée par le préfet de Région d et Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, lettre qu’il s’est empressé de communiquer à son collègues du ministère afin de prendre une décision importante concernant la grève prévue. La décision a été rapidement prise et un communiqué a été envoyé. “M. Le préfet de région et le président de région Alain Rousset ont rédigé une lettre commune adressée aux associations d’élus. Cette lettre se veut rassurante, elle confirme l’intérêt de la ligne pour notre territoire. Les études (7 millions d’euros) resteront inscrites au CPER. Quant à la régénération, elle se fera en fonction des « pertes de performances » de la ligne. 75 millions d’euros pourront être mobilisés en cas d’évolution de la structure de la ligne. Périgueux-Agen l’exigerait.
Mais comme il y a toujours un mais, la satisfaction n’est pas complète et la méfiance demeure. « Notre lecture est un peu différente car nous constatons qu’aucun changement n’a été enregistré dans le CPER, et que les 75 millions d’euros enregistrés concernent toutes les lignes de la Région, ce qui réduit considérablement les enveloppes par ligne et notamment la nôtre. ligne qui n’a pas de travaux de régénération programmés. Aucune prise en compte de la situation actuelle, la ligne fonctionne déjà en mode « dégradé » du fait de la non régénération. -rénovation. La situation des usagers n’est pas évoquée. En tant qu’élus responsables, nous considérons cette lettre comme une avancée et une marque d’engagement et de bonne volonté.
Détaillez ensuite une série de revendications pour l’avenir de cette ligne de train, « vitale pour les territoires qu’elle déserte ». « Nos attentes sont les suivantes : nous ne nous contenterons plus d’un simple comité de ligne semestriel qui, à ce jour, n’a généré aucune évolution convaincante. Nous demandons la mise en place d’un comité de pilotage pour un véritable projet de ligne. Nous demandons des informations sur la situation réelle de la ligne (il y a plusieurs interventions à ce sujet).
Et de conclure : « En conclusion, il y a un avant et il y aura un après pour notre mouvement. Une porte est ouverte, nous la franchissons, certes avec une certaine méfiance car nous sommes souvent déçus. Nous souhaitons avancer dans un climat constructif et en réponse, nous annonçons la fin de notre plan de grève pour les élections du 9 juin 2024. »
