Ce réseau de bus du Val-d’Oise toujours paralysé par la grève

Ce réseau de bus du Val-d’Oise toujours paralysé par la grève
Ce réseau de bus du Val-d’Oise toujours paralysé par la grève

Par

Jérôme Cavaretta

Publié le

8 novembre 2024 à 12h23

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La grève des chauffeurs se durcit au sein du réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence. Ce vendredi 8 novembre 2024, aucun bus ne circulera sur la métropole de Cergypontaine. « Aucun service ne sera assuré sur l’ensemble du réseau Cergy Pontoise Confluence jusqu’à nouvel ordre », précise Ile-de- Mobilités.

A l’appel de Fo, un mouvement de grève reconductible a été lancé jeudi 7 novembre pour dénoncer une « dégradation des conditions de travail » des chauffeurs avec pour conséquence des dysfonctionnements en cascade sur le réseau de bus géré par Francilité Seine et Oise (Fso), filiale du groupe Lacroix & Savac, pour le compte d’Ile-de-France Mobilités (Idfm).

« Nous alertons depuis longtemps sur les conditions de travail qui se sont dégradées depuis le rachat du réseau par Fso », dénonce Force ouvrière. C’est la gestion de Fso qui est en cause. On ne peut plus avoir de week-end ni de vacances, c’est la réalité.»

Suppressions en cascade, avalanche de retards, nouveau casse-tête de numérotation : depuis la rentrée, les usagers du réseau de bus Cergy-Pontoise, 32 lignes exploitées auparavant par Stivo et Transdev à Conflans-Sainte-Honorine, sont à fleur de peau. Il ne se passe pas un jour sans son lot de dysfonctionnements. Il ne se passe pas un jour sans que des commentaires acerbes sur la gestion des files d’attente dans l’ancienne Ville Nouvelle remplissent les réseaux sociaux.

Courroie de transmission de ce ras-le-bol du pouvoir 4, le Parti des travailleurs de Cergy a lancé une pétition pour dire « non à la déréglementation des transports publics » et « exiger un service de transport à la hauteur de ce que l’on paie ». À ce jour, elle a collecté plus de 600 signatures en ligne.

Dans un communiqué, la direction de Fso indique “avoir entendu les revendications d’une partie des salariés et étudie donc les moyens d’améliorer les conditions de travail et la qualité du service produit”. Les pistes envisagées concernent les rythmes de travail, la qualité du matériel roulant, la production de services, ou encore les relations avec les salariés. » Le Fso se dit « totalement impliqué dans sa volonté de mettre en place les actions nécessaires pour continuer à avancer ensemble dans la construction des éléments permettant l’instauration d’un climat social apaisé ».

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