La course s’accélère

La course s’accélère
La course s’accélère

Au Plessis-Robinson, samedi 9 novembre (19 heures), Chaumont VB 52 Haute-Marne entame un nouveau cycle, avec la Ligue des Champions en parallèle du championnat. Face à la « lanterne rouge », les Cévebistes veulent entamer ce nouveau rythme de la bonne manière.

C’est un peu un nouveau départ que s’offre le Chaumont VB 52 Haute-Marne, en se rendant au Plessis-Robinson, samedi 9 novembre. Après un début de saison et des sept premières journées disputées à un rythme hebdomadaire, les équipes se sont qualifiées pour la Coupe d’Europe devra accélérer. Comme les Cévebistes, Saint-Nazaire, Tours et Tourcoing vont également multiplier les matches et les déplacements, et cela commence ce week-end. « C’est peut-être encore plus difficile pour les équipes françaises qui n’ont jamais la possibilité de faire l’impasse sur certains matches de championnat ou de reposer des joueurs, car le championnat est homogène et nécessite toujours d’être aux avant-postes. au meilleur de sa forme », se souvient l’entraîneur adjoint du Haut-Marne, Iban Perez.

L’Espagnol, fort de son expérience internationale et de sa connaissance de la compétition française, notamment après son passage à Nantes (2012/2014 en tant que joueur), puis récemment à Paris (l’année dernière), est donc plutôt bien placé pour mettre en garde ses nouveaux joueurs. sur un éventuel relâchement, à l’aube d’affronter les « derniers de la classe ». « La Marmara Spikeleague est comme ça : si vous commencez le match en pensant au classement, vous n’y arriverez pas. Jouer le leader ou le dernier demande exactement la même attention et la même implication avant et pendant le match. »

Et dans un championnat où l’égalisation des valeurs se vérifie chaque jour, « l’objectif des uns reste toujours similaire à celui des autres : la victoire. Le Plessis veut quitter sa dernière place et nous souhaitons nous rapprocher des premiers rangs. Les raisons changent mais la manière reste la même : gagner. »

En toute confiance

Une victoire que le Plessis-Robinson n’a pas encore connu depuis le début de la saison, lorsque le CVB 52 a renoué avec le succès le week-end dernier face à Saint-Nazaire (3-1). Une performance qui a plu à Iban Perez, même si tout n’a pas toujours été parfait. « Nous avons gagné en trois sets, ce qui est déjà très positif. Deux sets, le premier et le troisième, sont plutôt bien gérés. Quant au second, remporté sur le fil, il apporte néanmoins une bonne dose de confiance à nos joueurs, qui ont su superbement réagir, malgré quatre balles de set face à nous. »

Si du côté du Plessis-Robinson, un changement s’est déjà opéré dans l’effectif, avec la blessure du passeur norvégien Jakob Thelle, remplacé par le Français Léo Meyer, titularisé parmi ses nouveaux partenaires lors de la dernière journée à Sète (lire par ailleurs ), à l’aube de cette période plus intense, les Haut-Marnais peuvent encore compter sur un effectif au complet.

Une équipe que l’entraîneur adjoint apprécie beaucoup. « Humainement et sportivement, nous travaillons avec un groupe exceptionnel. Peut-être qu’aujourd’hui, un « sept » se démarque un peu plus et a un peu plus de temps de jeu. Mais ce n’est pas une mauvaise expérience. Tout le monde travaille dur et sait que tout le monde peut venir à tout moment, surtout dans la période à venir. La concurrence est saine : c’est l’idéal ! »

Une situation qu’une victoire supplémentaire ne ferait qu’égayer, avant de passer à l’étape suivante et à la Ligue des Champions.

Laurent Génin

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