Mais c’est au milieu des collines qu’il a choisi d’implanter son usine et son entreprise, passée au fil des décennies de 3 à 49 salariés. Sans en faire grand chose, Émeric Cadalen, son fils, qui a pris la tête de la structure, explique la longévité de Fruit Gourmet par son adaptation aux marchés et aux évolutions de la consommation.
« Nous essayons de créer des gammes qui embrassent les richesses du Lot-et-Garonne »
Avec des joyaux locaux
« Le Lotet-Garonne compte une multitude de productions, des noisettes cultivées près de Castelmoron-sur-Lot aux amandes de Coulx, en passant par les pommes dorées du Verger des trois Coteaux de Seyches, à seulement 12 kilomètres d’ici. Nous essayons de créer des gammes qui embrassent ces richesses, comme des noisettes torréfiées ou des chips de pommes sans gras », liste Émeric Cadalen.
Aujourd’hui, à travers ses marques, Fruit Gourmet approvisionne aussi bien les épiceries fines que les industriels. Le best-seller des 20 000 tonnes produites chaque année ? Abricot sec en sachet, même si ce sont plutôt les morceaux de poires ou de bananes qui ravissent le groupe Cémoi, ou les chocolatiers suisses.
Les noisettes sont torréfiées en bacs.
Loïc Déquier / SO
Les exportations représentent également 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Les plus friands de « cette qualité française » sont la Suisse, le Japon, le Canada, l’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas. En France, l’un de ses principaux clients agroalimentaires est le groupe Bel. Fruit Gourmet lui fournit des pépites de figues, que l’on retrouve dans le célèbre fromage Boursin. Ces morceaux de fruits peuvent également se déguster dans les viandes de Ma Brochette ou de Bigard.
Depuis un an, la marque s’est également lancée dans la bière, avec 3 000 litres vendus. Elle est produite à partir de houblons cultivés à Allemans, puis brassés en Gironde.
