étudiants sans solution pour la rentrée

étudiants sans solution pour la rentrée
étudiants sans solution pour la rentrée

On nous a dit qu’il aurait fallu y réfléchir à deux fois avant de venir s’installer ici… A Bossée, Philippe Rouina remue ciel et terre depuis plusieurs mois pour que sa fille, qui entrera en 2de dès la rentrée scolaire suivante, pourront bénéficier du transport scolaire. Mais dans cette petite commune de 330 habitants située entre Manthelan et Sainte-Maure-de-Touraine, les circuits scolaires sont rares.

« Il faudrait aller à Chinon, à 48 km de chez nous »

« Actuellement, il y a une reprise pour le collège de Ligueil. Mais alors, pour le lycée, il faudrait aller à Chinonindique le père de famille. C’est à 48 km de chez nous ! Et encore une fois, le bus ne passe pas par Bossée. Nous devrions emmener notre fille à Sainte-Maure-de-Touraine. »

La famille demande une dérogation pour que leur fille puisse faire ses études à Loches ; « à seulement » 20 km de chez moi. Mais là aussi, il faut prendre le bus jusqu’à Manthelan. “Avec notre activité professionnelle, ce n’est pas possible”indique Philippe Rouina.

A l’autre bout du département, la situation est également complexe pour un écolier habitant Noizay. Un jeune homme fragile que sa mère a préféré l’envoyer au collège de Vouvray, plus petit et où il a des amis, plutôt que dans le grand campus scolaire d’Amboise.

Prendre le bus, c’est aussi avoir la possibilité de se faire des amis.

Maman d’un étudiant, Noizay.

“J’ai l’avis d’un pédopsychiatre qui dit qu’il vaut mieux pour lui rester dans un environnement qu’il connaîtindique la mère. Prendre le bus, c’est aussi avoir la possibilité de se faire des amis. »

Mais le collège de secteur est à Amboise. Et même s’il aurait pu en 6e et en 5e prendre le bus jusqu’à Vernou-sur-Brenne pour continuer vers Vouvray, cette année son inscription a été refusée.

La MDPH ne veut pas lui assurer de transport

« La Communauté de communes a retrouvé sa compétence et elle ne prend plus en compte les cas particuliers »regrette la mère de l’écolier.

« La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ne veut pas non plus lui assurer de transport car il n’a pas de handicap moteur… » La mère du jeune garçon ne sait plus vers qui se tourner.

 
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