En français, on l’appelle le tarentule mexicaine aux genoux orange, mais son nom commun est la tarentule brachypelma Hamorii. Quel que soit le nom qu’on lui donne, on n’est pas forcément content de le croiser à moins d’être un fan invétéré de ce type de créature, surtout lorsqu’elle est vivante. C’est pourtant à cette étrange rencontre qu’ont eu droit les employés de la Poste lorsqu’ils ont vu des pattes velues sortir des petits trous d’un colis arrivant dans cette agence.
Une enquête confiée à la gendarmerie de Côte-d’Or
Les militaires de l’Unité Environnement de la gendarmerie de Côte-d’Or ont été immédiatement sollicités par la Poste pour s’occuper de ce colis un peu volumineux. La tarentule mexicaine à genoux orange est classée en espèces vulnérables et sa possession est interdite à moins d’avoir un permis spécial. Dans tous les cas, il est totalement interdit de se faire livrer par la poste ce type d’animal, en l’occurrence une araignée. Une enquête est donc confiée aux militaires de l’Unité Environnement, qui comprend 32 militaires. C’est aussi l’un des rares gendarmes en France à disposer d’un tel centre. La tarentule est conservée comme preuve vivante. Elle a été orientée vers un spécialiste.
La gendarmerie de Côte-d’Or qui rappelle à cette occasion sur sa page Facebook que la détention d’animaux protégés est un délit, passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.
