DÉCRYPTION – Si les deux leaders populistes n’ont rien de commun sur le fond, leurs stratégies électorales respectives, qui les exposent à la diabolisation, sont similaires.
L’antiaméricanisme de Jean-Luc Mélenchon est notoire. Mais cette aversion pour les Etats-Unis n’empêche pas celui qui a réussi à rassembler près de 22 % des voix lors de la dernière présidentielle de suivre avec intérêt les rebondissements politiques de la démocratie la plus puissante du monde. Et d’en tirer quelques leçons pour ses propres objectifs électoraux. Plus encore que la victoire de Donald Trump, les mélenchonistes se sont surtout concentrés sur la défaite de Kamala Harris, immédiatement interprétée comme la confirmation que leur stratégie est la bonne de ce côté-ci de l’Atlantique.
« Les leçons des élections américaines sont édifiantes : 1) on ne bat pas l’extrême droite réactionnaire sans un projet alternatif clair, 2) on ne mobilise pas le peuple sur une ligne néolibérale et sans ruptures sociales et géopolitiques. »» a croqué le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, sur X mercredi matin. Autrement dit : en France comme…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 81% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter
France