Le musée du quai Branly revient à ses origines avec une exposition sur deux sociétés indigènes des Antilles

Le musée du quai Branly revient à ses origines avec une exposition sur deux sociétés indigènes des Antilles
Le musée du quai Branly revient à ses origines avec une exposition sur deux sociétés indigènes des Antilles

Le musée Quai Branly – Jacques Chirac à Paris rend hommage à partir de ce mardi aux ancêtres des populations des Antilles, à qui une exposition avait déjà consacrée au début des années 1990, prologue à la naissance de ce musée des arts et des civilisations. de l’Afrique, de l’Asie, de l’Océanie et des Amériques.

Intitulée « Taïnos et Kalinagos des Antilles », cette exposition rend hommage à celle du Petit Palais sur les Taïnos, dont le projet fut réalisé il y a trente ans par Jacques Chirac, alors maire de Paris et ultérieurement à l’initiative de l’ouverture. du musée du Quai Branly en 2006.

Deux sociétés indigènes des Antilles

«Cette manifestation dédiée à un art méconnu connaît un franc succès et amorce le changement du regard du grand public sur les arts non occidentaux», rappelle le musée. L’exposition actuelle retrace l’histoire des Tainos et des Kalinagos, deux sociétés amérindiennes anéanties par la colonisation européenne.

La culture Taino s’est développée dans les Grandes Antilles et aux Bahamas, tandis que la culture Kalinago s’est étendue de Trinidad à la Guadeloupe, dans les Petites Antilles. Les deux sociétés étaient indissociables mais avaient un fonctionnement distinct : les Tainos étaient organisés hiérarchiquement, avec un pouvoir centralisé, les Kalinagos étaient composés de groupes guerriers.

Soixante-dix œuvres présentées

Les sociétés contemporaines de ces îles, en quête de leurs racines, font de plus en plus référence à ces ancêtres. « Il existe aujourd’hui une vraie demande d’identité, avec un intérêt pour les textes et l’archéologie », explique André Delpuech, commissaire de l’exposition.

Élue en septembre 2023, la présidente de la Dominique, Sylvanie Burton, est pour la première fois Kalinago. Soixante-dix œuvres sont présentées dans l’exposition et permettent de découvrir l’art sur pierre, bois ou encore coquillage, qui occupait une place centrale dans le culte des divinités.

Un jeu de balle en caoutchouc sacré ou une statue dédiée à la « cohoba » (cérémonie d’inhalation de drogue) sont exposés. Malgré les progrès des recherches sur ces deux sociétés, l’usage de nombreux objets reste méconnu. «Nous avons des pièces qui sont d’un grand mystère», explique André Delpuech, tel un siège d’apparat, «l’un des plus beaux qui existent dans toutes les collections».

 
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