Concrètement, chaque bénéficiaire du RSA signera du 1est January 2025 an “engagement contract” with France Travail (formerly Pôle emploi, NDLR). Combinant droits et devoirs, il conditionnera la formation des métiers en pénurie à un niveau d’activité minimum requis. En interopérabilité avec les acteurs, le Département mettra en valeur son expérience en matière sociale, en mobilisant ses services territoriaux de solidarité (SST) et ses agences d’Activité et d’Autonomie. L’objectif est de proposer trois parcours d’accompagnement, chacun adapté à l’employabilité des profils suivis. Ainsi, tout obstacle à l’embauche se heurtera à une solution remobilisatrice à l’écoute des besoins : garde d’enfants, formation au numérique, bilan de santé, renforcement de la confiance en soi, sensibilisation aux métiers d’avenir avec un centre d’orientation départemental dédié…
« Cette densification permettra d’apporter une aide spécifique, notamment aux jeunes adultes en matière d’Aide à l’Enfance. (ASE) », précise Georges Siffredi. D’une expérimentation menée dans la région de Clichy auprès de 444 bénéficiaires, quatre enseignements peuvent être tirés. Face à une forte prévalence d’obstacles socioprofessionnels, les allocataires se disent globalement satisfaits, malgré un certain absentéisme. L’enjeu du futur sera celui de la fréquence des contacts avec leur référent, toujours inférieure à l’objectif, quel que soit le parcours d’accompagnement proposé au sein du nouveau centre social de Clichy-Levallois. Un dernier défi à relever, pour que chacun puisse trouver sa voie et sa place dans la société.
France