QUAND LA COMMUNAUTÉ DES CONCEPTS AU SÉNÉGAL ATTEINT UN CERTAIN NIVEAU – .

QUAND LA COMMUNAUTÉ DES CONCEPTS AU SÉNÉGAL ATTEINT UN CERTAIN NIVEAU – .
QUAND LA COMMUNAUTÉ DES CONCEPTS AU SÉNÉGAL ATTEINT UN CERTAIN NIVEAU – .

Reformulons et réajustons pendant qu’il est encore temps !

Vieux renard du métier d’enseignant, critique sur l’usage ou le contenu donné à certaines notions (Liberté, Démocratie, Etat de droit, Droits de l’Homme nouvelle génération) dans notre pays, grand défenseur de la Justice sénégalaise (auteur de plusieurs articles sur l’indépendance brulot « de la justice ». J’ai d’abord bronché en entendant la programmation prématurée de la Déclaration de politique générale devant la représentation nationale et la rapidité avec laquelle ces Conférences ont été convoquées sur un sujet très complexe et controversé : la « Justice » qui a pourtant fait la réputation et la réputation du Sénégal. la fierté, la reconnaissance et le respect à travers le monde avec de grands juges et de grands avocats et même l’accréditation de la Cour pénale africaine des États, alors par rapport à la formulation dont le datif est « Justice » et non le système judiciaire Cela a suscité en moi une émotion ? une réflexion profonde nourrie de questions : Qui, a priori, possède une compréhension précise de la justice pour prétendre la réformer ou la moderniser n’est-elle pas cette chose abstraite, toujours recherchée car cachée dans une masse de faits provoqués par un concours de circonstances et de circonstances ? qui convoque, un fouillis d’éléments tous à analyser sous le prisme d’un arsenal de textes, de conventions, de codes sociaux, de procédures, au point que même le juge lors du procès n’a pas une idée claire de ce que sera la justice qu’il réclame. être. Alors pouvons-nous réformer ce que nous ne voyons pas ?

Cette justice donc, quête perpétuelle de toutes les sociétés humaines et de tous les individus, les conduit à mettre en place des mécanismes à plusieurs échelles selon les communautés pour l’identifier et pouvoir garantir sa manifestation. Ainsi naît l’amalgame et les confusions se font rapidement entre ces mécanismes ou systèmes mis en place, qui peuvent évoluer dans le temps et la justice elle-même qui est d’essence divine, immuable. Or, à l’échelle humaine elle est nécessairement relative par le génie de chaque peuple et les moyens immatériels et matériels qu’ils se donnent pour la revendiquer. C’est donc le système de manifestation qu’il faut réformer, la nuance est importante

Par ailleurs, la justice dans toutes les sociétés humaines est co-substantielle aux contradictions et aux contestations, puisqu’elle tire sa Source du contentieux et se rend dans un format contradictoire entre la partie civile, la défense et l’accusation. Dans ce format universel, il y a peu de place aux récriminations, hormis une défense tapageuse ou professionnellement déloyale envers la justice ou partisane. La plupart des plaintes portées devant les tribunaux sont en amont de ce moment T (moment du procès) et donc hors de portée du magistrat qui incarne seul la justice, son indépendance et sa qualité.

Ces récriminations naissent de l’amalgame, de la confusion entre ce qui relève de la responsabilité du parquet, arbitre entre l’individu et la société, garant de l’ordre public qu’il partage avec la collectivité territoriale (ministère de l’Intérieur) et ses démembrements (gouverneurs). , préfets, sous-préfets, police) ; C’est donc plutôt tout un système en amont de la justice qu’il faut évaluer et tenter de moderniser. Réformer la justice a une connotation surréaliste négative qui éloigne du véritable problème qui est le renforcement et la modernisation d’un système suffisamment éprouvé dans le temps et dans les pratiques. Cela peut faire douter les partenaires pendant un certain temps. Reformulons pendant qu’il est encore temps.

L’idée est bonne à condition de s’en tenir aux mécanismes, au système qui dépasse le cadre du pouvoir judiciaire et des institutions judiciaires mais inclut aussi le citoyen et son rapport à la loi, son rapport à l’intérêt général, au bien public, aux institutions républicaines. , les obligations de l’État envers le citoyen. C’est en mettant l’accent sur cet aspect que l’on pourra rassurer et rendre notre pays attractif pour les investissements étrangers. L’autre grande question qui m’a toujours brûlé les lèvres et que j’espère que le monde des Assises se posera en toute objectivité est celle-ci : qui crache sur notre justice ? Qui a dit que notre « justice » est malade, qu’elle est manipulée ? Ne sommes-nous pas partis de la clameur amplifiée à volonté par des partisans, d’une infime minorité par rapport au reste de la population, qui jouissent d’une certaine représentativité ou représentation, en abusent et s’estiment intouchables ou obligés à la préséance, ou à des juridictions privilégiées, faute de quoi où toute autre justice est en danger et le refrain contre la justice est repris par les partisans. De plus, c’est la classe politique qui constitue incontestablement une part congruente de la Société, moins de 1%, suivie par la Société Civile dans ses démembrements politiques ou « Droits de l’Homme », dont la plupart sont porteuses d’idées, de projets exogènes, d’agendas politiques internes, ou des politiques de lobbying extérieur, pas toujours en adéquation avec nos réalités sociales et les préoccupations des masses mais on retrouve aussi dans la clameur contre la justice certains protagonistes souvent malheureux dans le jeu judiciaire lorsque la balance ne leur est pas favorable. -, dont certains journalistes et chroniqueurs à notoriété sensationnelle ou politique, est restée auprès d’une certaine tranche de la population, notamment analphabète.

Voilà donc les trois groupes familiaux qui veulent nous inventer une justice nouvelle avec un impératif de réforme et qui évoquent dans leur argumentation les feuilletons judiciaires politiques qu’a connu le pays ces dix dernières années au cours desquels il faut reconnaître que notre justice se trouve placé entre le fer d’une forme d’opposition jamais connue dans ce pays et l’enclume de l’État, d’un régime acculé, et devant arbitrer un combat « mortel » avec des armes non conventionnelles dans la République et dans la Démocratie. Dans cette période très difficile, nous devons avoir le courage de le reconnaître, notre justice a été durable et résiliente face à tout ce qui a été dit et fait et elle a fait ce qu’elle devait faire. Ces épreuves ont fini par faire de notre pays un laboratoire du Droit et de la Démocratie en Afrique et dans le Monde, au crédit des nouveaux Pouvoirs qui se sont offerts comme cobayes et qui resteront d’illustres exemples de la vitalité de nos systèmes démocratiques. et juridique. S’ils ne se retournent cependant pas contre ces systèmes qui ont largement contribué à leur avènement sur le devant de la scène étatique

Mais après tout, que représente moins de dix cas concernant de hauts responsables politiques et les milliers de sympathisants qui ont eu des démêlés avec la justice et qui ne sont pas tous exempts de reproches parmi des dizaines de milliers, voire des millions de dossiers judiciaires ? citoyens traités sans tambour ni trompette durant cette période. Non, ce sont des citoyens ordinaires, leurs cas n’intéressent ni les partis politiques, ni la société civile, encore moins les organisations de défense des droits de l’homme, à l’exception des auteurs de crimes odieux ou de certaines voix du droit – de l’humaniste – qui s’expriment contre le droits des victimes mais plutôt en faveur du respect des droits des criminels.

Je ne veux pas qu’ils puissent travailler sur la base d’un volontarisme non ancré dans le mythe du pouvoir qui nous berce de retenue et dicte notre posture républicaine, pour instaurer les conditions d’une désacralisation de l’autorité de l’Etat incarnée par son chef ou toute institution de la République, affaiblissement de l’autorité de la Loi ou débridé du citoyen au point que chacun peut dire ou faire ce qu’il veut au mépris des droits de l’autre et de la communauté, comme l’insinuent ici et là certains participants et c’est déjà la tendance observée à Dakar dans la rue, dans la circulation, dans les stades. Faisons tous preuve d’introspection, de critique mais aussi d’autocritique, d’amendement et d’élévation pour que le citoyen qui doit rester au cœur de la politique n’ait pas à nourrir de regrets.

La Justice restera toujours une dame courtisée, capricieuse, jalouse et ne pourra qu’apprivoiser et épouser celle qui l’embrasse au quotidien, autrement dit le juge ou le Magistrat du Siège. Le dernier combat de tout autre prétendant ne fera rien, elle est d’ascendance et d’essence divines, baissons nos chapeaux pour elle, jetons ses fleurs et inclinons-nous devant elle, avant son annonce et sa déclaration.

Mon premier parti est la République. J’avais volontairement décidé de casser ma plume pour des raisons personnelles mais comme la République est une continuité, et que les dangers sont toujours là, je reprends du service exclusivement pour la République et la Patrie.

La patrie est mon premier parti.

 
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