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Éditorial Lille
Publié le
28 novembre 2024 à 13h32
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La France partage plus de 600 kilomètres de frontière avec la Belgique. Autant d’opportunités pour les habitants du Nord et du Pas-de-Calais de trouver un emploi adapté à leurs envies et à leurs attentes salariales. En 2021, ils étaient 36 000 en 2021 avoir fait ce choix, selon les données rapportées par l’Insee.
Un mode de vie qui n’est pas sans conséquences sur leur quotidien. L’institut des statistiques rapporte que les trajets effectués par les frontaliers sont presque trois fois plus longs que ceux effectués par les autres travailleurs. Ils parcourent en moyenne 39 kilomètres contre 15 pour les autres actifs. Un quart de ces trajets font plus de 50 kilomètres.
Quel profil ?
Les ouvriers qui occupent un poste au Plat Pays se déplacent dans 90 % des cas en voiture et sont, pour la moitié d’entre eux, des ouvriers. Ils résident majoritairement dans les communes de Roubaix-Tourcoing (10 500 actifs), Valenciennes (6 700), Lille (6 600) et Maubeuge (6 200). et se dirigent principalement vers la région de Tournai-Mouscron, suivie par Courtrai, Mons et Ypres.
Transports publics, lorsque cela est possible
Lorsque vous travaillez de l’autre côté de la frontière, vous n’avez souvent d’autre choix que de prendre la voiture. D’abord parce que la plupart des frontaliers travaillent selon des horaires décalés. Mais aussi parce que l’offre en matière de transports publics entre la France et la Belgique reste assez limitée. L’Insee constate néanmoins que les responsables des frontières s’efforcent d’utiliser ces alternatives « plus vertes » lorsque cela est possible. C’est le cas de 17% d’entre eux, grâce à l’existence de lignes TER, passant notamment par Roubaix ou Tourcoing et de trains à grande vitesse reliant Lille et Bruxelles (TGV inOUI et Thalys).
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