Paris veut réduire le bruit de 1 à 4 décibels pour lutter contre les nuisances sonores

Paris veut réduire le bruit de 1 à 4 décibels pour lutter contre les nuisances sonores
Paris veut réduire le bruit de 1 à 4 décibels pour lutter contre les nuisances sonores

La Ville de Paris a lancé lundi une consultation sur le bruit, problème majeur de santé publique, en vue de parvenir à des « mesures correctives » d’ici la fin de l’année. La réglementation distingue deux types de bruit : le bruit « environnemental » (transports, activités) et le bruit « de voisinage ». Cette consultation s’inscrit dans le cadre du deuxième plan de lutte contre le bruit de la Ville (2021-2026).

La première réunion a réuni les trois associations qui avaient quitté en mars le Conseil de Nuit, organe de concertation qui accompagne la mairie après l’annonce de la maire Anne Hidalgo que les terrasses d’été pourraient être utilisées jusqu’à minuit pendant l’été des Jeux olympiques, par rapport à 22 heures habituelles

“Nous sommes très soucieux de pouvoir à la fois garantir le dynamisme de Paris, son caractère “vivant” et en même temps ce droit fondamental qu’est le droit au repos et au sommeil”, a expliqué le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, rappelant que le Le principal contributeur est le trafic automobile, notamment « certains deux-roues motorisés ».

Des comités locaux seront réunis quartier par quartier sous la houlette de Dan Lert, député EELV à la transition écologique, avec le soutien des délégations santé et sécurité de la ville, ainsi que de la police municipale. « L’idée est d’identifier des mesures correctives et de les déployer quartier par quartier », ajoute Emmanuel Grégoire.

Une baisse de 1 à 4 dB

Selon l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et le Conseil national du bruit, 25 millions de Français sont exposés à des niveaux sonores nocifs ayant un impact durable sur la santé mentale (stress, anxiété, dépression) et physique (obésité, maladies cardiaques). Le coût social du bruit en Ile-de-France est également estimé à 42,6 milliards d’euros par an.

Il y a une semaine, Airparif et Bruitparif révélaient que plus des trois quarts de la population francilienne étaient « fortement » exposés à la fois aux nuisances sonores et à la pollution atmosphérique, principalement à Paris, en petite couronne et à proximité des aéroports.

La Ville a mis en place un premier plan bruit en 2006. Selon celui-ci, les premiers effets ont été observés avec une baisse de 20 % (soit 2 dB) du bruit routier enregistré entre 2015 et 2020.

Le nouveau plan prévoit une réduction de 1 dB à 4 dB avec l’objectif d’atteindre la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la nuit pour 63 % de la population, contre 54 % aujourd’hui.

La consultation devrait durer jusqu’en octobre.

 
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