Un ancien résistant et déporté présent lors de la cérémonie de la Journée nationale de la Résistance

Un ancien résistant et déporté présent lors de la cérémonie de la Journée nationale de la Résistance
Un ancien résistant et déporté présent lors de la cérémonie de la Journée nationale de la Résistance

C’est une cérémonie empreinte d’une grande émotion qui a marqué la célébration de la Journée nationale de la Résistance, vendredi 31 mai, en début d’après-midi…

C’est une cérémonie empreinte d’une grande émotion qui a marqué la célébration de la Journée nationale de la Résistance, vendredi 31 mai, en début d’après-midi. « Une grande émotion due à la présence à mes côtés de Jean Lafaurie, résistant de la Seconde Guerre mondiale, de 1939-1945 », a déclaré le maire, Florian Patacconi, lors de son discours devant le monument aux morts. « Malgré son grand âge (centenaire depuis le 30 novembre 2023), Jean Lafaurie parcourt la France, de l’Île-de-France au Lot-et-Garonne, afin de partager ses expériences, notamment auprès des enfants, et de poursuivre la mission qui lui incombe. il s’est donné à transmettre pour ne jamais oublier. »

Parmi les personnalités présentes figuraient Michel Masset, sénateur ; Raymond Girardi président de la CCCLG (Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne) ; plusieurs maires de cette dernière, Guy Victor, vice-président de la prison d’Eysses ; et Gabriel Pichon, président de l’Udac 47 (direction syndicale des associations de combattants).

Onze mois à Dachau

Le premier moment fort de la journée a été la rencontre de Jean Lafaurie avec les écoliers de deux classes de Bouglon, celles de la directrice, Isia Crusenier, et de Dominique Gomes. Devant les 40 étudiants, Jean Lafaurie, ancien résistant et survivant du camp de Dachau en Allemagne, a raconté ses années de guerre. Originaire du Lot et engagé dans le maquis Guy Môquet, en Corrèze, il est fait prisonnier le 15 juillet 1943. Le résistant est successivement incarcéré à Limoges, Tulle, Eysses, avant sa déportation. Il en ressort onze mois plus tard, à la Libération des camps, en mai 1945. « Je ne pesais que 36 kg », confie-t-il aux écoliers.

L’autre moment fort de la cérémonie fut l’inauguration d’une plaque apposée sur la façade de l’hôtel de ville, représentant l’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle. Lors de cette cérémonie, Gabriel Pichon a remis la médaille du porte-drapeau à Philippe Patacconi.

 
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