Les violences conjugales en hausse dans le Calvados, observe le CIDFF

Les violences conjugales en hausse dans le Calvados, observe le CIDFF
Les violences conjugales en hausse dans le Calvados, observe le CIDFF

Défendre l’égalité entre les femmes et les hommes est la lourde responsabilité du Centre d’information du Calvados sur les droits des femmes et des familles, basé à Lisieux.

Son assemblée générale du 28 mai 2024, à l’Espace Victor-Hugo, a été l’occasion de faire le point sur les actions de cette année.

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Pour 2024, le CIDFF compte de nombreux projets comme multiplier les interventions dans les lycées, développer des actions de sensibilisation, mettre en place un atelier sur la pauvreté menstruelle, etc. Mais il existe un projet phare : la Maison des Femmes. « L’objectif est d’apporter un accompagnement médical et associatif en un seul lieu, avec le CIDFF, le Planning Familial et l’intervention des forces de police et de gendarmerie.explique Nathalie Perringérard, directrice du CIDFF.

« Il y aura le volet social, l’aide aux victimes, l’accès au droit avec différents avocats et le volet médical. Cette Maison des Femmes sera rattachée à l’hôpital de Caen. C’est ce que nous mettons déjà en place avec notre centre d’aide aux victimes de l’hôpital de Lisieux. On assiste à de plus en plus d’agressivités dans les couples et sur la voie publique. Les barrières sont tombées depuis le Covid, les gens sont beaucoup plus agressifs.» conclut le victimologue et avocat.

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7 539

Le nombre de personnes informées s’est élevé à 7 539, avec 14 245 demandes traitées individuellement, contre respectivement 6 361 et 11 404 en 2013. Les informations individuelles ont également augmenté (de 3 990 à 4 584 en un an). Il ne concerne pas exclusivement les femmes puisque 2% des couples et 15% des hommes en ont bénéficié. La majorité est âgée de 36 à 45 ans.

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35%

La situation familiale des personnes est très variable avec 35% vivant seules, 29% en couple, 17% séparées et 16% en instance de séparation. Les enfants ne sont pas la seule préoccupation puisque seulement 51 % ont des enfants.

43%

La part des chômeurs est importante puisqu’elle s’élève à 43%. Ceux qui travaillent ont souvent des emplois précaires à durée déterminée ou à temps partiel. Le logement est aussi un signe de fragilité ; 25% de personnes hébergées et 1% de personnes sans abri ont été recensées. Seuls 55 % sont autonomes numériquement. C’est pourquoi 71 % des informations sont délivrées sur place et 21 % par téléphone.

CIDFF, résidence Saint-Ursin, 10 rue Roger-Aini, Lisieux. Tél : 02 31 62 32 17.

 
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