FAITS DU SOIR Une antenne alésienne pour l’Institut de Formation Educative – .

FAITS DU SOIR Une antenne alésienne pour l’Institut de Formation Educative – .
FAITS DU SOIR Une antenne alésienne pour l’Institut de Formation Educative – .

Afin de se rapprocher de ses étudiants potentiels – et d’en attirer de nouveaux – dans un territoire où ces métiers sont nombreux, l’Institut de formation aux métiers de l’éducation (IFME) a ​​ouvert, en novembre, une antenne à Alès, en complément de son siège nîmois. . La formation se rapproche également des personnes pour lesquelles les candidats formés seront appelés à travailler.

Les locaux alésiens sont situés au 4 quai Boissier-de-Sauvages • François Desmeures

Si les locaux alésiens de l’Institut de formation aux métiers de l’éducation (IFME) ont été inaugurés ce lundi midi, au 4 quai Boissier-de-Sauvages, les locaux fourmillent de leurs salariés et étudiants depuis le mois de novembre. Deux filières sont actives dans la capitale cévenole : celle d’intervenante éducative et sociale (AES), en un an, et celle d’instructeur-éducateur, qui nécessite deux années de formation.

Si l’IFME s’installe à Alès, c’est parce qu’une partie des étudiants vient d’ici. « Cela nous permet de capter le territoire des Cévennes, résume Leïla Daubanton, responsable du centre de formation initiale plus largement, même au-delà du département. Certaines personnes ne seraient pas en formation en ce moment si nous n’avions pas bougé. Il s’agit donc, pour Leïla Daubanton, « une réponse aux besoins du territoire qui part d’un diagnostic : pour les filières infra-baccalauréat, le public est arrivé majoritairement du nord du département ». Rapprocher les lieux de formation permet d’attirer davantage de candidats, tout en limitant leurs frais d’études, évitant une éventuelle location à Nîmes ou des frais de transport.

Yannick Moureau, directeur de l’IFME, Julie Delalonde, conseillère régionale, et Olivier Jeanne, président de l’association Apafase, faîtière de l’IFME • François Desmeures

Attirer de nouveaux étudiants, c’est aussi tenter de répondre à une forme de désaffection que connaissent ces métiers. Avec la formation proposée à Nîmes – éducatrice spécialisée, éducatrice de la petite enfance ou assistante sociale – “on est sur cinq diplômes en tension, poursuit Leïla Daubanton, ce que les employeurs recherchent chaque jour ». Face au manque d’attractivité, « nous avons mis en place des ambassadeurs de l’emploi, qui doivent permettre de rechercher des candidats ».

Les conditions de travail difficiles, la flexibilité et les paramètres de travail peuvent être intimidants pour les étudiants qui viennent à peine de terminer leurs études secondaires. D’autant que la revalorisation induite par le Ségur de la santé – pour peu qu’elle soit jugée suffisante… – ne concerne pas tous les personnels. «Chez les AES, on voit souvent des reconversions», note le responsable du service formation initiale. Mais parmi ceux qui envisagent cette possibilité, certains seraient rebutés par le recours à ParcoursSup pour l’inscription, ce qui laisserait penser que la formation ne concerne que les étudiants post-bac. « Alors que le domaine aurait besoin de personnes ayant une histoire de vie »insiste Leïla Daubanton.

Financée à environ 80% par la Région Occitanie, la formation IFME « répondre aux besoins des populations, des employeurs et des apprenants »est venue valider Julie Delalonde, conseillère régionale membre de la commission solidarité, égalité, inclusion, ainsi que de la commission santé. « A Alès, en un mois, sans aucun problème, nous avons terminé la formation », a salué le directeur de l’IFME, Yannick Moureau. Avant même son inauguration, l’IFME était donc déjà un succès.

 
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